🌟 Il était une fois une femme dont la passion pour l’entrepreneuriat croisait le chemin sinueux du sport de haut niveau. 🌟
🚀 Propulsée par une enfance bercée par la danse classique et une série d’aventures sportives diverses. 🚀
💡 Inspirée par son compagnon, elle lace ses premières chaussures de running, ignorant que cette première foulée l’emmènera bien au-delà de la simple course. 💡
🏃♀️ À 30 ans, une nouvelle page s’ouvre; le running devient sa boussole, la guidant à travers les chemins et les sentiers, forgée par la régularité et un goût pour les challenges qui lui sont propres. 🏃♀️
🏅 Son défi? Le Trail des Aiguilles Rouges, une aventure qui la confronte à ses limites, mais aussi à une ambition entrepreneuriale naissante. 🏅
🎒 Confrontée aux désagréments d’un équipement inadapté aux corps féminins, une idée germe et grandit : créer une marque par et pour les sportives, transformant chaque besoin non satisfait en opportunité. 🎒
🎽 Avec son associée, elles donnent vie à 26.1, un écosystème pensé pour accompagner, avec des produits innovants, les sportives dans chaque kilomètre parcouru, en commençant par un sac de trail. 🎽
🤝 Engagée, elle aspire à plus qu’une marque : un mouvement permettant à chaque femme de se sentir comprise et soutenue dans leur quête sportive. 🤝
🚀 Anne-Emmanuelle et la marque 26.1, c’est l’histoire d’une rencontre entre passion et entrepreneuriat, prouvant que derrière chaque athlète, il y a une quête, bien au-delà de la ligne d’arrivée. 🚀
Pour découvrir plus en détail le parcours d’Anne-Emmanuelle et de l’ambitieux projet 26.1, écoutez l’épisode sur toutes les plateformes de podcast et pour ne rien manquer des prochains épisodes, abonnez-vous !
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Dans cet épisode, vous pourrez découvrir (chapitres de l’épisode) :
- 00:01:45 – Rencontre avec Anne-Emmanuelle Nettersheim : Entrepreneuriat et Passion du Sport
- 00:02:00 – Le Premier Contact avec le Sport
- 00:03:19 – De la Danse Classique au Trail : Un Cheminement Sportif
- 00:04:42 – La Salle de Sport vs La Course à Pied : Une Transition
- 00:05:09 – L’Amour pour le Running et l’Endurance
- 00:06:02 – La Découverte du Cross-Training
- 00:09:42 – L’Ultra Trail : Des Premiers Pas aux Objectifs Futurs
- 00:16:12 – Les Performances des Femmes dans l’Ultra Endurance
- 00:17:07 – Pour Une Plus Grande Représentation Féminine dans le Sport
- 00:18:04 – De l’Idée à la Concurrence : Créer pour les Sportives
- 00:20:11 – La Création de 2-6-1 : Un Sac à Dos Innovant pour les Femmes
- 00:22:00 – Adapter l’Équipement à la Morphologie Féminine
- 00:26:18 – Signification du Nom 2-6-1 et Projet Entrepreneurial
- 00:30:08 – Le Futur de 2-6-1 : Au-delà des Sacs à Dos
- 00:32:01 – Challenges Entrepreneuriaux et Évolution des Produits
- 00:36:10 – Message à la Jeune Anne-Emmanuelle et Appel aux Ambassadrices
Pour suivre et soutenir notre invité : https://www.linkedin.com/in/ae-nettersheim / https://www.instagram.com/twosixone_sport
Grâce à Autoscript.fr, on vous propose même de revivre l’échange que j’ai pu avoir avec Anne-Emmanuelle.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d’informations.
Ermanno : Dis papa, ils font quoi les sportifs quand ils sont pas sur le terrain ? Et bah croyez-moi, quand votre fils vous pose cette question, ça fait réfléchir. Surtout quand on sait que pas mal d’entre eux jonglent avec un ou plusieurs jobs pour pouvoir joindre les deux bouts. Et j’ai réalisé que beaucoup d’entre nous se posent la même question. C’est pour ça qu’il y a quelques années, j’ai décidé de lancer le podcast Dans les Vestiaires pour plonger dans ces doubles vies. Parce que derrière chaque athlète, il y a une histoire et parfois un autre métier. A peu près au même moment, j’ai rejoint ePlayer, un cabinet de recrutement spécialisé dans les recherches critiques. Alors moi je suis recruteur tech et avec mon associé, on aide les entreprises à trouver les perles rares. Mais on accompagne aussi les entités qui veulent définir ou redéfinir une politique de recrutement. Et je peux vous dire que des sportifs de haut niveau, croisés au gré de nos chasses de candidats, on en a vu un sacré paquet. Et oui, parce que encore une fois, vivre de son sport n’est pas si facile. Quand on n’est pas installé au plus haut des podiums depuis des années. Et encore, comme une marque bien installée, il faut y rester et se réinventer sans cesse. Du coup, à travers les histoires inspirantes de mes invités, je vous propose de découvrir comment on peut répondre à nos enfants qui se demandent encore ce que font toute la journée ces sportifs de haut niveau. Parce que oui, entre sport et entrepreneuriat, il y a beaucoup de points communs. Et avec les JO de Paris qui approchent, c’était le moment de redonner vie à ce podcast. Alors, restez à l’aise. Restez après l’épisode. Je vous donne tous les détails sur notre invité. Et je vous invite à aller voir la page sur le site vestiaire.org pour pouvoir le soutenir dans ses projets. Allez, c’est parti pour un nouvel épisode.
Ermanno : Salut les sportifs, c’est Ermanno. Et je suis très heureux de vous recevoir pour un nouvel épisode du podcast Dans les vestiaires. Aujourd’hui, on reçoit une femme, une sportive et une entrepreneuse dans le sport. Bonjour Anne-Emmanuelle Nettersheim.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Salut, bonjour Ermanno. Comment vas-tu ?
Ermanno : Ça va, j’ai bien prononcé ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Oui. Oui, nickel. Pour de vrai en plus, c’est sincère. Parce que des fois, ce n’est pas toujours simple.
Ermanno : Bon, écoute, j’ai révisé mes fiches avant de commencer quand même. Bon, je suis très heureux parce qu’en plus, on a eu la chance de se rencontrer physiquement la semaine dernière lorsque j’ai fait un petit passage par Paris pour aller reverser des fonds à des associations pour lesquelles j’ai collecté des fonds et puis aussi faire des enregistrements de podcast. Donc, on aurait presque pu faire l’enregistrement en live tous les deux, poser la caméra, poser le micro. Mais là, c’est presque pareil parce qu’on se connaît. On s’est déjà vus et donc ça passe.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Oui, en plus, il y a quelques jours près, c’est ça. Donc, c’est comme si on ne s’était pas quitté. Exactement.
Ermanno : Doucement, doucement quand même. Doucement. Nos plus 1 respectifs risquent de se fâcher. Moi aussi. Anne-Emmanuelle, écoute, ce que je te propose pour rentrer dans le vif du sujet, c’est de te poser la première question de ce podcast. Qui est Anne-Emmanuelle Nettersheim ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Alors, qui je suis ? Eh bien, je suis plein de choses. Je suis une maman. Je suis originaire du nord de la France. C’est important pour moi. Je suis très, très attachée à mon or natal. Je suis donc entrepreneuse. Voilà, j’ai créé une marque. Et puis, je suis brand designer. Je cours beaucoup aussi. J’essaye. Et voilà, je suis sportive. Je suis tout ça à la fois.
Ermanno : Waouh. Écoute, on va pouvoir revenir un petit peu sur tous ces pans de ta vie, que ce soit de la sportive, de l’entrepreneuse. Alors, je ne sais jamais si on dit entrepreneur, entrepreneuse. Je ne sais pas non plus.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Voilà.
Ermanno : Tu entreprends dans la thèse. Tech, sportive, féminine. Mais tu vas nous raconter tout ça. En parlant de sport et en parlant de toi, comment est-ce que tu as découvert le sport ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Alors, la découverte du sport, moi, mon tout premier sport, c’est la danse classique. Et c’était la danse classique, mais au conservatoire. Donc, c’était en mode vraiment quand même…
Ermanno : Très, très, très classique.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Très, très classique. Donc, c’est… Petit ballet de l’opéra. C’est deux à trois sessions par semaine avec un concours de milieu d’année. Et puis, un concours de fin d’année. Donc, moi, c’est comme ça que j’ai découvert le sport, si on peut parler de ça, de sport. C’est un art, mais en même temps, on s’aperçoit quand même que c’est assez intense, même quand on a six ans. J’en ai fait longtemps. Et après, je me suis un peu évaporée. Je suis allée vers la natation synchronisée. J’ai fait du cirque. Ça, c’était une belle expérience. J’ai fait… Tu sais, je marchais sur un fil de fer. Wow.
Ermanno : Voilà.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Et puis après, les études. J’ai fait une longue pause avec le sport. Je travaillais. Enfin, voilà. J’allais à la salle. Mais je ne veux pas… Je ne veux vexer personne, mais aller à la salle, je ne considérais pas ça trop comme du sport quand même.
Ermanno : Ça veut dire quoi, aller à la salle ? C’est aller dans une salle de muscu et faire de la muscu ? Oui, voilà.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Une salle de muscu. Pour moi, c’est… Tu t’entretiens. Tu bouges un peu. Tu fais du cardio. Mais bon, ça manque un peu de quelque chose. Et puis, après, le vrai sport, le running, mon sport, il est arrivé quand j’avais 30 ans. Donc, voilà. Voilà. Il y a eu une longue pause. Et puis après, depuis, maintenant, c’est le running.
Ermanno : Et comment le running est arrivé ? Comment est-ce qu’il s’est imposé à toi ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : C’est mon conjoint. C’est le père de ma fille qui s’est mis à courir. Et puis, je me rappelle de ma toute première fois où je suis allée courir. Je suis allée courir toute seule. Figure-toi, c’est comme quoi c’était un peu paradoxal. Mais je le voyais courir assez souvent. Et je me suis dit, tiens, allez, j’y vais. Mais je ne suis pas capable de courir plus de 2 kilomètres. Et en fait, la toute première fois que je suis allée courir, c’était dans un contexte plutôt cool. J’étais en vacances à Saint-Tropez. Et en fait, je suis sortie de la location de vacances. Et je me suis dit, allez, j’y vais. Je mets les chaussures et je vais faire 2 kilomètres. Et puis, voilà. C’est comme ça que c’est arrivé. Et puis, petit à petit…
Ermanno : Et tu n’as fait vraiment que 2 kilomètres ou tu as fait ce que tu as pu ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Je ne sais pas. À l’époque, tu sais, tu… À l’époque, oui.
Ermanno : Tu as 72 ans, il n’y avait pas de montre GPS, il n’y avait rien. Voilà.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Je pense que je n’avais même pas les bonnes baskets. Mais non, je ne sais pas exactement en termes de kilomètres ce que j’ai fait. Mais en revanche, je me rappelle que j’ai commencé… J’étais dans l’arrière de Saint-Tropez. Donc, en fait, il y avait une toute petite pente. Et j’ai commencé, tu descends. Puis, il fallait remonter après. C’est là. Et vraiment, j’ai cette image encore en moi en tête. Mais bon, voilà. Je ne peux pas dire que ça m’a plu tout de suite. C’est à force après.
Ermanno : Comment est-ce que, justement, tu persévères, entre guillemets, dans la découverte d’un sport qui, à prime abord, ne te plaît pas ? Qu’est-ce qui fait que tu te dis, là, ça ne m’a pas plu, mais je vais peut-être faire une deuxième, une troisième, une quatrième, une dixième, une vingtième sortie. Et puis, là, il y a un déclic. Parce que, tu vois, à la limite, si tu as un rêve de gosse, de devenir champion ou championne olympique dans un sport, là, tu peux te dire, je vais persévérer. Un jour, je vais y arriver, je vais percer. Mais là, tu découvres un sport. Qu’est-ce qui fait que tu ne te dis pas le lendemain, finalement, je vais retourner à la salle parce que la course à pied…
Anne-Emmanuelle Nettersheim : À l’époque, je dirais peut-être qu’il y avait une notion de… Il faut que je fasse du sport pour faire du sport, pour m’entretenir, peut-être pour perdre un petit peu de poids, etc. Je pense qu’au début, ça a commencé comme ça. Mais moi, ce qui me motive et dans les découvertes des nouveaux sports que je découvre aussi, c’est le fait d’être avec quelqu’un. C’est de le partager, en fait.
Ermanno : Mais là, tu étais toute seule.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Oui, je sais, je sais. Mais tu vois, après… Après, tu commences à courir avec d’autres personnes. Après, tu vas commencer à courir avec les collègues de travail. Et puis, aujourd’hui, j’ai découvert un autre sport, le swimrun. Et puis, ça a commencé… Voilà, c’est encore une fois un collègue de travail, un ami qui me fait découvrir ça. Et puis, le fait d’être tout le temps avec quelqu’un, même si je ne suis pas super motivée, moi, être avec quelqu’un pour aller faire un sport, la notion de partage est hyper importante. Et c’est ça qui me plaît.
Ermanno : Bon, et combien de temps, plus ou moins, tu continues à t’entraîner toute seule en course à pied, à partir à la découverte, mais toute seule, avant vraiment de partager l’expérience avec d’autres personnes ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Ah, il est dur cette question, dis donc. Jusqu’à ce que je me sente à l’aise pour aller rejoindre quelqu’un qui en fait déjà et qui court peut-être un petit peu mieux que moi.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Mais des fois, je n’ai pas besoin de ça. fois, je peux découvrir quelque chose en même temps que quelqu’un d’autre.
Ermanno : Bon, 30 ans, tu découvres le running. Tu commences, au bout d’un moment, à y prendre goût.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Alors, en fait, c’est venu, j’y prends goût, mais ça prend du temps. Ça prend du temps, je suis hyper irrégulière. Et puis, je commence comme ça, comme tout le monde, un peu le dimanche. Et ce qui a été un déclic, c’est que j’ai intégré une boîte qui était dans le milieu du trail, enfin, qui est toujours dans le milieu du trail, pardon. Et il y avait pas mal de coureurs. Et on s’est mis à courir ensemble le midi. Pas beaucoup. Un tout petit peu. Et puis, on était dans Paris, donc on est allés au bois de Boulogne. Et en fait, ça, ça m’a mis de la régularité. Et on le sait tous, quand on est régulier, on commence à prendre goût, etc., on prend de la confiance. Et en fait, cette régularité-là, je me suis mis à courir un peu le midi. Alors, du coup, j’avais, tu vois, aussi ce besoin. Je venais d’être maman, où il fallait que je décompresse, etc. Ça arrivait un peu en même temps. Et j’allais courir le week-end. Justement, c’était mon moment à moi. J’étais toute seule, rien qu’à moi, tranquille. Et en fait, c’est venu comme ça. Et là, la régularité fait que j’ai aimé ça.
Ermanno : Et tu commences sur quelle distance ? Donc, la première fois, un petit 2-3 kilomètres, OK. Quand est-ce que tu commences à grandir, à augmenter les distances ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Quand est-ce que je commence à augmenter les distances ? Je pense que j’ai à peu près 34 ans. Je te dis ça, c’est assez précis. C’est parce qu’en fait, je me suis mis à un défi avec… Comme on était dans un milieu… Au boulot, on était dans un milieu sportif. Et on pouvait avoir des petits dossards un peu comme ça. Et en fait, à un moment donné, il y a quelqu’un qui me dit « Eh, on pourrait faire le trail des Aiguilles Rouges. » Et ouais, c’est Chamonix. Ah ouais, c’est génial, c’est beau. C’est 50 kilomètres. Ah oui, quand même, 50 kilomètres. Bon, bah écoute, vas-y. Et en fait, je me suis mis… Ça, c’est un objectif, encore une fois. Ça, c’est un objectif. Ça t’oblige à courir régulièrement. Je courrais peut-être 10 kilomètres le dimanche. Mais là, je me suis mis à faire plus ou moins un vrai entraînement. Je me suis mis à aller courir à un endroit où il y a des escaliers chez moi, juste parce qu’il n’y a pas trop de dénivelé. Et en fait, c’est comme ça. Comme ça, comme ça que là, j’ai mis de la régularité et des premiers objectifs en course.
Ermanno : Et est-ce que tu as partagé un peu la course à pied avec ton conjoint ? Parce que tu me disais que c’est un peu grâce ou à cause de lui. Pas du tout.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : ‘est le truc de fou. Pas du tout. Et alors, quand je préparais le trail des Illies Rouges, on s’est fait une ou deux sorties quand même ensemble. On est allé faire les 25 bosses. Et je me rappelle, tout le monde me disait « Mais non, mais tu débutes la course à pied pour de vrai. Là, n’y va pas, n’y va pas. » Et en fait, moi, ça, ça, ça me disait encore plus envie d’y aller. J’avais envie juste de la reclouer le bec.
Ermanno : Ça, c’était un catalyseur pour toi.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Ah oui, carrément. C’était énorme. Et donc, du coup, je me suis donné encore plus à fond pour… Je me mettais… Ce n’était pas un temps. Je voulais juste finir les 50 kilomètres et je voulais finir ça.
Ermanno : Bon, comment ça s’est terminé au final, ce trail ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Non, j’avais mal aux jambes.
Ermanno : Oui, mais ça, c’est normal. On a tous mal aux jambes après un trail.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Non, c’était top. C’était magnifique. C’était très cool. Évidemment, c’était mon premier trail. Je ne connaissais pas ce qu’était le dénivelé. C’était hyper technique. Je me suis aperçue que j’avais un peu peur en courant dans les descentes. Je n’étais pas du tout à l’aise. Mais ce n’était pas dans le mode négatif. Tu vois ? Se dire, OK, bon, là, je connais mes faiblesses maintenant. Peut-être que c’est des choses à travailler. Et puis, c’était un premier souvenir assez fou, en fait. J’ai énormément de souvenirs de ce trail. Du petit matin où tu pars à Chamonix, tu commences par ton kilomètre vertical, presque. Et puis, tu termines, il y a le lever du jour, des paysages assez flous, la chaleur, des endroits où tu penses que c’est roulant et c’est un faux. Ça, c’est plein de souvenirs. Et très bons souvenirs parce qu’en plus, tu as mal aux jambes, évidemment. Mais j’ai découvert que mon corps, il supportait vachement bien tout ça. Et le lendemain, j’avais presque pas mal.
Ermanno : Donc, j’étais très fière de moi. Bravo, bravo, bravo. Et est-ce que c’est à ce moment-là, parce que je connais un petit peu un bout de l’histoire, mais est-ce que c’est à ce moment-là que ça t’a donné des idées pour ton projet entrepreneurial ou pas du tout ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Oui, tu ne crois pas si bien dire parce que sur ce premier trail, j’avais emprunté le sac à dos de mon conjoint. Évidemment, il n’était pas fait pour moi. Évidemment… Attends, déjà, il y a une chose. J’en profite.
Ermanno : C’est un podcast écouté normalement aussi par des sportifs qui soient amateurs ou de très haut niveau. Et je le répète, je le rappelle, je le dis dans tous les épisodes de mon autre podcast qui s’appelle « Devenir triathlète ». Je l’ai écrit dans le livre « Devenir triathlète ». On ne teste jamais. On ne met rien le jour de la compétition. Anne-Emmanuelle, tu devrais le savoir, ça.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Eh bien, je l’ai appris ce jour-là. Je l’ai appris ce jour-là. Mais ça va, on ne parle pas de tester des nouvelles chaussures.
Ermanno : Non, mais 50 bornes avec un sac qui n’est pas adapté, ça lacère juste un petit peu les épaules, la poitrine.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Alors, pour le coup, c’était plus pas adapté au niveau de la poitrine, mais les épaules… Enfin, j’avais dû faire peut-être 10 km avec, le maximum, pour apprendre à m’en servir au minimum. Mais effectivement, ce n’était pas la chose à faire. En revanche, après, ça m’a quand même donné envie d’aller me procurer quelque chose pour moi. Bon, ça a été long avant la démarche dans laquelle je suis aujourd’hui, mais à l’époque, ce que je dis à l’époque, ce n’était pas encore… Il n’y avait pas encore assez de meufs.
Ermanno : Il n’y avait pas encore assez de femmes sur le trail, même si les femmes en trail et surtout en ultra trail sont de plus en plus performantes et même parfois plus performantes que les hommes. Et ça, c’est… Ça, c’est un sujet qu’on pourrait aborder peut-être dans un autre podcast avec d’autres invités, mais je ne sais pas. Quel est ton avis là-dessus ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Ah oui, carrément. Mais moi, je rêve du jour. À chaque course que fait Courtney Dallwater, j’attends le moment où elle va être première au scratch. Je le sais, c’est possible. Elle est tellement forte et les écarts se creusent. Enfin, je veux dire, il n’y a plus rien. On parle à peine de quelques heures. Ça peut me faire beaucoup, mais pour moi, il n’y a plus rien. Il n’y a plus rien. On va y arriver bientôt.
Ermanno : Et toi, en tant que femme et pratiquante, justement, c’est quoi ton avis là-dessus ? Est-ce que c’est parce que les femmes sont plus endurantes à la douleur ? Est-ce que c’est parce que les femmes sont plus dures mentalement ? Est-ce que c’est parce que certaines femmes ont déjà accouché et du coup, elles savent déjà ce que c’est que la vraie douleur et elles se disent pendant un trail… La vraie douleur, oui. Bon, écoute, facile.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Je ne sais pas.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Mon intuition, c’est qu’effectivement, on est sans doute plus endurantes. J’avais lu des études qui disaient qu’on récupérait mieux. On récupérait… On récupérait plus facilement et qu’on tenait mieux sur la durée.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Ensuite, je pense qu’on se prépare pour y aller. C’est-à-dire qu’on n’y va pas, sauf exception, on n’y va pas au défi un peu entre potes en se disant « Attends, mais c’est bon, je peux faire 50 kilomètres et puis on a un mois d’entraînement. » Je pense qu’on se pose aussi plus de temps parce qu’on doit se dire « Attends, est-ce que je vais vraiment en être capable ? » On se pose plein de questions. Et puis, du coup, on y arrive vraiment préparé. Je me dis que c’est pour ça aussi qu’on peut tenir, qu’on va tenir longtemps.
Ermanno : Oui, bon. Ça, c’est valable pour les amateurs au sens noble du terme. Quand une courtenée de water joue la gagne et fait deuxième au scratch avec des champions déjà bien établis, il n’y a pas que cette excuse de la préparation quand même.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Ah non, il n’y a pas que cette excuse. Franchement, en toute honnêteté, je ne pourrais pas te dire. Oui, je crois qu’on sait aussi ce qu’est la vraie douleur. On a un mental assez fort parce qu’on croise tous les jours des situations sur lesquelles on se dit « Ok, il faut qu’on soit forte. » Mais non, je n’ai pas la réponse. Je n’ai pas la réponse.
Ermanno : Bon, écoute.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Je n’ai pas la réponse. Peut-être que c’est une question de société où on nous a appris longtemps qu’on était moins bonne, qu’on n’était pas faite pour ça, peut-être qu’on a un peu de revanche et qu’on va s’apercevoir qu’on nous a bridés pendant trop de temps
Ermanno : et qu’après, finalement, on est égale. Oui, homme, femme, il n’y a pas que la question de genre, mais on est tous égaux.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Exactement.
Ermanno : Restons un petit peu sur toi et sur ta pratique du sport. La course à pied, tu nous as glissé tout à l’heure un petit peu de swimrun. Qu’est-ce que tu fais encore comme autre sport ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Je vais le dire correctement, sinon mon coach qui peut-être va l’écouter.
Ermanno : J’espère bien parce qu’il va venir aussi dans le podcast. J’espère qu’il va l’écouter.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : J’espère. Je fais du cross-training. J’ai découvert ça depuis un an et je suis devenue vite accro.
Ermanno : Quelle différence entre le cross-training et le cross-fit ? Le cross-fit, c’est le frigidaire du cross-training, c’est ça ? C’est la marque déposée ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Oui, c’est ça. Je ne sais pas s’il y a d’autres différences parce que quand on voit notre salle de cross-training et une salle de cross-fit, c’est les mêmes instruments, c’est les mêmes exercices. Oui. Je pense qu’effectivement, c’est frigo et frigidaire.
Ermanno : C’est ça, frigo et réfrigérateur. Et comment s’est faite cette découverte justement du cross-training ? Est-ce que c’est le hasard d’une rencontre ? Est-ce que c’est besoin d’un peu plus de PPG, de renforcement pour la course à pied ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Alors en fait, pour être totalement transparente, c’était au forum des associations de ma ville. J’y vais en me disant, je vais trouver un cours de yoga.
Ermanno : Oui, yoga, cross-training, c’est pareil. Tu as raison, c’est exactement pareil.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Et puis ? Oui, mais déjà, je me dis, non, franchement, il faut quand même que je fasse autre chose. Le yoga, ça pourrait m’apporter pas mal. Je me venais d’avoir presque un an de… enfin, oui, plusieurs mois d’entraînement chez le kiné, tu vois, pour renforcer mes genoux. Et puis, je rencontre la nana de yoga, ça ne fit pas foufou, et je vais à la table d’à côté, presque, et là, je vois l’association cross-training. Et elle a une petite partie, parce que la réalité, c’est qu’on s’entraîne entre handi et valide. Et cette notion de partage, plus le côté training, j’ai dit, OK, vas-y, banco, j’y vais. Enfin, l’association, elle avait tout juste un local qui avait été plus ou moins accepté par la mairie. Il n’y avait encore rien. J’ai encore attendu trois mois, mais j’ai dit, banco, vas-y, c’est pour moi. Je ne me suis pas trompée.
Ermanno : Bon, écoute, je recevrai l’entraîneur de cette salle, justement. Donc, on lui laissera la parole. Il pourra s’exprimer, justement, sur ce que c’est que sa salle, sur ce qu’il fait, sur son engagement, sur comment est-ce qu’on entraîne en cross-training des valides et des non-valides. Ce n’est pas valide et non-valide, c’est plutôt handi et non-handi. Je préfère utiliser cette différenciation-là plutôt que valide et invalide. Tu vois, je trouve que c’est très discriminant.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Il te le dira. Nous, il nous a donné des noms. Il y a les Warriors. Et nous, les non-valides, on est les bicoules. Parce que nous, c’est tranquillou. Mais voilà comment est venu le cross-training. Un peu par hasard, avec un besoin quand même d’aller travailler un peu la PPG, effectivement. Mais vraiment, c’était le hasard.
Ermanno : Et qu’est-ce que ça t’apporte maintenant dans ta pratique de la course à pied et en particulier du trail ? Parce qu’on a dit course à pied, course à pied, mais toi, c’est trail quand même.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Oui, moi, c’est trail, effectivement. Ça m’apporte… Écoute, j’avais souvent un genou qui déraillait avec la tendinite classique que tu as sur ton genou, le TFL qui va bien aussi. Déjà, je n’ai plus ça. Déjà, je n’ai plus ça, franchement. Voilà, c’est ce que je faisais chez le kiné pendant 20 minutes. Là, je le fais deux fois par semaine pendant une heure et demie. Donc, évidemment, la différence, elle est impressionnante. Et puis, je pense que je suis plus solide, vraiment plus solide sur mes appuis. J’ai gagné en musculature sur mes jambes. Ça, c’est évident. Et puis aussi, la difficulté. Savoir apprécier la difficulté et ne pas subir. Il sera très content, mon coach, mais ne pas le subir. Ne pas subir. Et ça, c’est quelque chose que je me répète très souvent et je me le répète aussi très souvent en trail parce que tu peux avoir une longue distance, même une courte distance et te dire non, je n’y arrive pas, je ne veux pas y aller, mais il faut y aller quand même. Et ça, le mental. Enfin, voilà, le mental. Et puis, évidemment, de la force.
Ermanno : Oui, et puis, ça t’apporte aussi, comme tu disais aussi, au-delà de la PPG, mais aussi l’intensité. Est-ce que tu travailles peut-être un peu moins parce qu’il y a un moment, il faut choisir le boulot, l’entrepreneuriat, la préparation trail, le cross-training. Bon, voilà, le cross-training va venir t’apporter dans la course à pied. Est-ce que tu travailles peut-être un peu moins en trail ? C’est l’intensité puisque là, tu montes dans les tours rapidement. Et par contre, sur la partie entraînement trail et pratique du trail en compétition, tu es plus sur l’endurance et sur la distance.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Oui, en plus, moi, je me marche beaucoup au feeling. Donc, les séances spécifiques, c’est quand ça me prend, tu vois. Et moi, un trail, alors, on va dire que j’ai arrêté les grandes distances quand même. Maintenant, voilà, 40 kilomètres, un marathon, je vais arrêter d’en faire plus loin. Mais du coup, j’y vais au feeling. Je sais à peu près ce que je dois, voilà, comment je dois m’entraîner sur le moi, les distances. Les distances, le cumulé que je dois faire, mais le spécifique, en toute honnêteté, ce n’est pas ma cam. Donc, je me dis que là, ce que je fais aussi au cross-training, ça y contribue un petit peu. Parce qu’évidemment, moi, je suis sur du trail, donc je cours, c’est de l’endurance. Vas-y, je ne mets pas beaucoup d’explosivité. Ça, je le sais. Là, je suis obligée.
Ermanno : Voilà, ça te force à aller chercher cette intensité, cette explosivité, travailler la PMA, donc la puissance maximale aérobie. Oui. Oui. Oui. Et comme tu disais, de cette première expérience en trail est venu aussi ton projet entrepreneurial, alors que tu as nourri après avec d’autres expériences. Tu peux nous en dire plus, peut-être avant de nous dévoiler le projet, même si on l’aura un peu compris en pointillé, sur la genèse de ce projet ? Tu vois, tu nous fais monter un petit peu la sauce et puis après, tu rentres dans le projet.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : OK.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : fait, je travaillais pour une marque de trail et c’est vrai que, j’avais toujours un petit peu de mal à faire entendre que je n’avais pas envie de tel design, que je n’avais pas envie de telle couleur. Et par l’influence aussi de toute l’équipe, je me résignais un petit peu à ce qui était proposé en termes d’équipement ou même en termes d’image. Voilà, on était vraiment dans l’aventure, mais aussi dans la performance. Et en fait, ça, ça ne me correspondait pas tout à fait à ce que moi, je ressentais quand je cours. Et en fait, évidemment, j’ai envie de performer et de me dire, voilà, je me bats contre moi-même. Toujours, je ne suis pas quelqu’un qui va chercher un chrono, mais je me bats contre moi-même, contre ma propre performance, que je me mets comme pression aussi sur ça. Et en fait, ça ne me correspondait pas trop. Et je sentais bien qu’avec d’autres, d’autres amis, on était dans le plaisir, le partage, le fait d’avoir un moment à soi. Donc, en fait, il y avait un décalage entre l’image qui était dévéhiculée par la marque et puis moi, ce que, en tant que femme, je parle bien en tant que femme et en tant que coureuse, je ressentais.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Ça, c’est un premier élément où vraiment, je ne me sens pas tout à fait, enfin voilà, je ne me sens pas représentée, enfin, par une marque. Et puis, évidemment, je travaille avec des personnes qui sont créatives, des femmes qui sont créatives. Donc, on a tendance à refaire le monde. Enfin, comme tout le monde, on refait le monde et on se dit, et si, et si, et si. On est aussi, je pense, à deux autres nanas avec qui on a refait le monde plein de fois et on est aussi issus d’une famille où il y a des femmes fortes. Une grosse culture où nos mamans, elles sont, soit c’est des mamans solos, soit c’est une maman qui a commencé à travailler à 16 ans et qui a repris ses études pour finir avec un Master 2 quand moi, j’ai qu’un pauvre BTS, tu vois. Donc, en fait, des mamans fortes, des histoires avec des femmes fortes. Donc, voilà un petit peu la culture qui va mener finalement à notre projet, à ce projet d’entreprise. Je ne suis pas toute seule. Et on s’est dit, j’ai dit avec mon associé que, voilà, de fait de notre culture, de ce besoin, de ce manque, de notre expérience, aussi dans le milieu professionnel et de la course à pied et du trail, on s’est dit qu’on allait lancer quelque chose
Ermanno : rien que pour nous, les femmes. Oui, rien que pour vous, les femmes. Voilà, le teasing est fait. Maintenant, on va peut-être pouvoir rentrer un peu plus dans le vif du sujet.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : C’est dur de faire un teasing.
Ermanno : Quelle a été cette idée folle ? Vous avez lancé des brassières, des chaussettes, des cuissards, des collants. Qu’est-ce que, qu’est-ce qui vous est venu comme idée ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : La première idée qui nous est venue, c’est vraiment le sac à dos. C’est vraiment le sac à dos de trail. Déjà parce que ma toute première expérience au trail des Aiguilles Rouges, c’était avec le trail, c’était avec le sac à dos de trail de mon mari et que, évidemment, il ne me convenait pas. Et ensuite, on a testé pas mal de sacs de trail et qu’on ne trouvait pas celui qui nous convenait, celui qui était top. Et parce qu’en plus, on avait une idée, c’est-à-dire qu’aujourd’hui, quand on court, souvent avec, des fois avec des ceintures, des ceintures de trail, sérieux, c’est moche, ça balote. Ce n’est pas terrible. Je ne suis pas du tout, je n’aime pas ça.
Ermanno : Oui, au-delà d’être moche, ce n’est quand même pas super confortable. Ça dépend beaucoup de la morphologie des gens et puis ce que tu mets dedans. Si tu mets une paire de clés, ça va. Si tu commences à mettre un bidon, des…
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Une place, ça ne tient pas. Ça balote et ça ne tient pas. Donc, il y a ça. Si tu veux, il y a des petits, juste des toutes petites ceintures, celles qu’on trouve chez la grande marque toutes deux. Eh bien, vas-y, tu ne mets pas grand-chose. C’est un peu dur. Ce n’est pas très confort non plus. Et puis après, les sacs à dos, tout de suite, il y a des sacs à dos, ça commence à s’incriter. Et on s’est dit qu’en fait, on allait créer un sac à dos qui puisse être modulable, c’est-à-dire qu’on peut le… Quand on va faire son entraînement, typiquement, son entraînement, on va courir 10, 15 kilomètres en plein été ou en plein hiver. On a besoin de s’hydrater, de prendre s’hydrater, de prendre ses clés, de prendre son téléphone, de prendre une flasque et peut-être même un coup de vent parce qu’il fait froid. Il faut se dire, OK, je dois pouvoir mettre tout ça dans la version de base de mon sac à dos. Donc là, qui est plus en mode gilet
Ermanno : que sac de trail ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Exactement, en mode gilet. Et quand je pars sur une course, eh bien, je clipse une… Une extension. Une extension, voilà, un pack arrière pour pouvoir aller sur une course avec un peu plus de matos. Donc, on avait cette idée, ce qu’on appelle une innovation, c’est vraiment ça parce qu’on n’en a pas trouvé ailleurs, c’est d’avoir un sac avec un pack arrière qui est détachable. Et en fait, ça nous est pensé… Enfin, moi, je suis maman, mon associé n’est pas maman, mais c’est de se dire quand on est maman, au tout début, on a des sacs, on en a plein dedans. Enfin, je veux dire, tu nous demandes aujourd’hui si j’ai un pansement, j’ai un pansement dans mon sac. Voilà. Et en fait, tu me dis qu’on a cette idée, nous, de toujours penser à avoir les choses, un peu de prévoir, tu vois. Et je me dis, mais ça, c’est un truc un peu féminin. Ça fait un peu purement féminin comme concept où tu prends ça et puis quand tu as besoin, tu rajoutes une petite chose comme on rajouterait une petite pochette sur un sac à main, par exemple. Et évidemment, sait aussi que le milieu du sport est hyper masculin. On avait notre précédente expérience. En tout cas, j’avais ma précédente expérience avec une femme qui était une marque de trail. Je me suis dit, je ne suis pas, je suis désolée, je n’ai pas envie d’offrir ça. Je ne vais offrir que des femmes. Donc, voilà. On a créé notre premier produit. C’est un sac à dos. En plus, c’est assez fort comme produit parce que c’est vraiment dans le top 3. On a fait des sondages. On a recueilli des témoignages dans le top 3 des produits qui sont hyper galères pour les nanas. C’est vraiment le sac à dos, la brassière et le short. Voilà. Tout était dit. Tout s’est lancé.
Ermanno : Donc, vous avez commencé avec le gilet sac modulable pour le trail ou vous ne faites que ça ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Non, on va commencer. C’est vraiment le produit qui, en fait, il faut toujours commencer quand tu te dis on va lancer une marque. Si on se lance tout de suite avec un short qui va permettre de réduire les frottements entre les cuisses, OK, c’est bien. On apporte quelque chose mais ce n’est pas fou parce qu’on peut aller trouver ça dans d’autres disciplines. Non, là, nous, ce qu’on veut déjà, c’est être sur le running et le sac, c’est un produit qui est assez fort et surtout, on a un style qui se démarque. Et on a commencé ça en 2022 à réfléchir à ce projet et à se lancer en 2022. À l’époque, il n’y avait que Salomon qui j’ai le droit de citer.
Ermanno : Tu cites qui tu veux.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Voilà. Il n’y avait que Salomon vraiment qui avait un vrai sac pensé pour les femmes au niveau de la… Enfin, tous ces produits et principalement au niveau de la poitrine et on n’est pas juste dans un sac qui est mixte avec… On a réduit la taille du sac et on a mis des couleurs féminines. Non. C’est vraiment un vrai sac sur lequel on a pensé la poitrine, le positionnement de la flasque, etc. et des poches. Il n’y avait que Salomon. Et d’ailleurs, au moment, nous, on construit notre sac, il y a Decathlon qui lance le sac aussi. Donc, on s’est dit mais si Decathlon se lance, c’est qu’on a raison. C’est qu’on a raison complètement de se lancer sur un sac comme ça parce que ils sont assez puissants aussi et c’est un signe énorme pour nous de voir que allez, enfin, chez Decathlon, il y allait avoir quelque chose pour les meufs et vraiment, ce n’était pas une déclinaison d’un sac ou même d’un équipement homme.
Ermanno : Et du coup, tu l’as dit, c’est un gilet et sac modulable adapté à la morphologie des femmes. Comment vous faites ? Parce que déjà, chez les hommes, il y a tous les types de morphologie. Il y a des petits, des grands, des minces, des gros mais en général, on n’a pas trop de poitrine sauf quand tu dépasses un certain poids mais à ce moment-là, tu n’es pas trop trailer. Vous, les femmes, en fait, vous avez une petite poitrine, une grosse poitrine, une poitrine imposante. Comment vous gérez cet aspect-là avec votre produit ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Justement, en fait, nous, on ne réfléchit pas à tes grandes, tes petites, tes rondes ou pas. C’est quelle est ta taille de poitrine aujourd’hui ? Si tu regardes notre size chart, comme on dit, pour choisir ton sac, quelle est ta taille de poitrine ? Est-ce que tu fais du 90B ? 90B, alors le sac, il est… Voilà cette taille-là. En fait, on pense vraiment poitrine et on ne pense pas du tout SML. Tu fais du 36, du 38. Non, non, non. C’est vraiment la taille de la poitrine qui compte en fait et c’est ça. C’est la différence avec d’autres d’ailleurs. Écoute,
Ermanno : c’est super intéressant. Où est-ce qu’on retrouve toutes les infos sur le sac justement si on veut aller faire un cadeau à sa chair et tendre ou si on veut se faire un cadeau à soi-même si on est pratiquante de trail ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Alors, notre marque, elle s’appelle 2-6-1 comme le 2-6-1 en anglais et donc sur notre site 2-6-1.fr ou sur nos réseaux sur Instagram.
Ermanno : Et pourquoi 2-6-1 ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Ah, voilà la question que j’attends tout le temps.
Ermanno : Ah mais non, mais du coup, non, ne réponds pas parce que du coup, je ne me démarque pas des autres. Donc non, on ne va pas la faire.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : On ne va pas la faire ? Ok. En fait, c’est une référence à Catherine Switzer. Catherine Switzer, pour ceux qui nous écoutent mais qui doivent connaître sans doute, c’est la première femme à courir officiellement un marathon en 1967. C’est le marathon de Boston avec cette image ultra connue d’elle qui est en train de se faire bousculer par l’organisateur de la course qui ne veut pas d’elle dans son épreuve
Ermanno : C’est même pas l’organisateur, c’est un des membres de l’organisation parce que l’organisateur avait donné le go mais certains membres de l’organisation soit ils n’étaient pas au courant soit ils n’étaient pas d’accord.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : En fait, ils n’étaient pas vraiment au courant. Ce que j’ai compris, c’est que dans les mœurs, c’était tellement ancré qu’une femme ne courait pas qu’ils ne l’avaient pas inscrit comme dans le règlement. Donc en fait, elle s’est inscrite juste, elle n’a pas précisé qu’elle s’appelait Catherine mais elle avait mis K je crois, c’est ça l’histoire et effectivement, tout le monde n’était pas d’accord et il se trouve aussi que si l’image elle a été hyper forte, c’est qu’à ce moment-là, le membre de l’organisation était avec des journalistes dans un petit mini-bus et c’est passé à ce moment-là, le hasard a fait que c’est passé à ce moment-là sinon ça aurait pu être passé à la trappe.
Ermanno : Il y a un super reportage qui parle de ça qui a été fait par Pierre Morat, un des invités que j’ai eu sur un autre podcast qui s’appelle Devenir triathlète et il s’est dit et le reportage s’appelle Free to run et franchement, super intéressant qui revient justement sur toute cette histoire un peu de la course à pied mais surtout de la course à pied pour les femmes et des femmes dans la course à pied. Voilà, c’était la petite aparté.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Effectivement, c’est un excellent reportage, on apprend beaucoup de choses et moi, c’est dans ce reportage que j’ai appris que les médecins de l’époque pensaient qu’on allait avoir l’utérus qui tombe et qu’on allait avoir du poil aux pattes. Sérieux, c’est des médecins de l’époque, de l’époque, c’était il y a 70 ans, ce n’est pas six mois.
Ermanno : Il y a 70 ans, autour de France, ils n’avaient pas de l’isostar dans les bidons. Ils avaient du pinard et ils s’arrêtaient au bar pour aller recharger. Donc, on n’a pas toujours été très très bon.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Non, non, non, mais en fait, ça fait à la fois proche et loin mais bon, voilà, c’était… Et donc, tout Sixth One, c’est parce que c’est son dossard, elle portait le dossard 261 et pour nous, voilà, on avait envie de se faire une belle petite rêve à cette femme qui a participé énormément à l’émancipation des femmes tout court d’ailleurs et aussi, bien sûr, à la course à pied
Ermanno : aux féminins. Il y a aussi une autre rêve, 26.1, c’est juste la distance du marathon en maïs.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Eh, tu me l’apprends, c’est génial, j’adore ça. Mais je ne suis pas calée moi en maïs.
Ermanno : Ben voilà, maintenant, tu le sais. Donc, c’est pour ça que si tu cours un marathon de l’autre côté de l’océan ou là où c’est un système impérial et pas métrique, les panneaux sembleront plus loin mais tu arriveras au 26e et tu n’arriveras pas au 42e.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : C’est incroyable et c’est cette probabilité qu’elle avait ça comme dossard. Écoute, c’est fou.
Ermanno : Les choses, le hasard fait bien les choses parfois, n’est-ce pas ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Exactement. Bon,
Ermanno : écoute, super intéressant et aux sportifs de haut niveau que j’interview, je leur demande quelles sont leurs prochaines étapes, leurs prochains défis sportifs. Toi, je vais plutôt te demander quel est ton prochain défi entrepreneurial avec 26.1.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Eh bien, mon prochain défi entrepreneurial, c’est effectivement de ne pas s’arrêter au sac à dos. On a envie d’aller plus loin, on a envie d’accompagner toutes les coureuses et de répondre à toutes leurs problématiques. Leurs problématiques, je vais en parler tout à l’heure, c’est par exemple la brassière, c’est le cuissard, le short. Le short, c’est un énorme sujet. Ça paraît tout bête mais un short, il ne faut pas qu’il soit trop court parce que c’est hyper sexy sur une fille qui fait du 34. Justement, c’est bien. Du 34. c’est un short. Oui, d’accord. Ça, c’est une réflexion de la question.
Ermanno : Non, non, non.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Mais nous, quand on fait… Non, allez, je ne suis pas dans le climat. Moi non plus. Promis. Mais quand on fait un 38 et qu’on a les profs qui font un petit peu sur les cuisses et je suis sûre que ça peut arriver à ces messieurs aussi, eh bien, avoir un short trop court, c’est super chiant. Et aujourd’hui, tous les shorts qui sont proposés sont courts.
Ermanno : Tu vois, pour la petite histoire, pour confirmer que ça peut arriver aussi aux messieurs, quand j’ai fait mon défi de traverser de la France, j’ai commencé en cuissard. Après, je suis passé sur du short sur mes 29 jours au bout du troisième ou quatrième parce que c’était quand même plus confortable. Mais par contre, effectivement, c’était un peu trop court et j’avais beau être super fit, j’avais 15 kilos de moins que ce que tu vois aujourd’hui, eh bien, j’étais obligé de mettre pas mal de crème anti-frottement les premiers jours parce que ça frotte. Donc, ça arrive, oui, ça arrive à tout le monde. Ça dépend même pas forcément de la morphologie, ça dépend aussi peut-être de la façon dont on court tout simplement. Il y en a qui courent avec les jambes serrées, d’autres les jambes un peu plus écartées. Non, mais sinon, un short un peu plus court pour une femme ou pour un mec, il y en a qui apprécient.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Alors, oui, mais globalement, tu vois, on a reçu des témoignages et c’est un sujet énorme. C’est un sujet énorme, ça paraît bête et en fait, c’est juste une question de fitting. Donc là, on est en train de travailler dessus. Voilà. Et puis, notre ambition ultime, c’est vraiment que les par exemple, une organisation de course, quand elle veut améliorer son score, on va dire, avec avoir plus de femmes, peut-être qu’on pourrait aussi être là en tant que conseil pour leur prodiguer des améliorations sur tout ce qui est petit room, etc. Enfin, tu vois, des petits détails qui sont vraiment des fois un petit peu suivants quand on est une femme et qu’on se dit comment on va faire. Mais en fait, voilà, on voudrait pouvoir aider toutes les femmes à courir dans de bonnes conditions soit par leur équipement soit des fois en allant aider aussi les organisateurs de course à améliorer. Carrément,
Ermanno : cette histoire de pipi room quand tu es au départ d’une course ou même quand tu es sur une course. Déjà, moi, en tant que mec qui suis censé, disons-le, faire pipi debout, je me dis, oh là là, je ne sais pas si je vais oser, je vais peut-être préférer l’arbre au bout de la rue là-bas. Donc, vous les filles, je ne sais pas parfois comment vous faites. Mais bon.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Quand on est sur du long, alors, et encore, au départ d’une course, ça va, c’est facile parce qu’il y a souvent des infrastructures mais quand tu es dans la course, quand tu es sur un trail avec des chemins, il y a tout le monde au bord du chemin. Enfin, je veux dire, il y a toujours plein de choses où quand tu pars la nuit, tu te dis, ok, je vais m’accroupir dans la nuit, mais il y a quoi ? Enfin, je veux dire, qu’est-ce que je risque ? Tu vois, c’est plein de trucs comme ça. Il faut pisser debout,
Ermanno : Anne-Emmanuelle.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Il existe un truc, ça s’appelle Go Girl mais je n’ai jamais osé l’essayer qui permet de faire pipi debout pour les meufs mais je ne sais pas.
Ermanno : Oui, à voir.
Ermanno : Pourquoi pas ? Non, ben écoute,
Anne-Emmanuelle Nettersheim : super. Il y a plein de sujets comme ça.
Ermanno : Il y a pas mal de sujets et puis, oui, j’ai hâte de voir comment est-ce que tout ça va se développer et comment est-ce qu’on va prendre un petit peu plus part au sport féminin dans le sens, vraiment, un sport qui n’est pas le même sport que le sport masculin. C’est un sujet qu’on aborde parfois mais je trouve trop peu beaucoup de choses dans le sport sont prises avec comme étalon les hommes et puis soit on diminue la taille soit on diminue la distance soit on diminue la difficulté soit on diminue un petit truc en se disant les femmes sont moins fortes que les hommes. Personnellement, je ne suis pas d’accord là-dessus.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Le meilleur exemple, je crois, c’est que les hommes, vous courez le 110 mètres et nous, c’est le 100 mètres et pourquoi 10 mètres de moins ? Vous avez des plus petites jambes. Parce qu’on n’est pas capables. Voilà. Non, mais tu as complètement raison. c’est l’égalité. En fait, nous, ce qu’on veut, c’est l’égalité. C’est qu’il y ait zéro discrimination. mais l’égalité sur le sport d’endurance, elle est aussi difficile parce qu’elle n’est pas que sur la partie sportive. Elle est aussi à la maison, sur les entraînements. il y a, c’est un entraînement quand tu vas faire un ultra, c’est difficile pour un homme. C’est aussi difficile pour une femme de caser autant de séances. Voilà, ça fait de la charge mentale. Des fois, tu n’as pas tout le temps chez toi un conjoint qui t’aide à hauteur de ce que tu aimerais. il n’y a pas que dans le sport en soi quand tu fais de l’endurance et de l’ultra, c’est aussi
Ermanno : dans le quotidien. Est-ce que c’est une des raisons pour lesquelles tu vas te limiter à 40-50 km et que tu n’iras pas au-delà sur de l’ultra ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Moi, aujourd’hui, non. C’est parce que je m’ennuie.
Ermanno : Tu t’ennuies sur quoi ? Sur plus long ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Sur plus long ? En fait, c’est parce que sur plus long, je ne trouve pas de personnes assez folles pour m’accompagner dans mon entourage. Finalement, je suis un peu… Voilà, il n’y a pas d’ultra-honneur ou ultra-honneuse et du coup, je trouve moins de personnes folles pour m’accompagner là-dessus et du coup, je suis toute seule. Du coup, au bout d’un moment, je m’ennuie un petit peu. Je manque du partage. Alors, tu rencontres toujours des gens super mais ce n’est pas suffisant pour moi. Donc, en fait, du coup, j’ai arrêté ça et puis parce que je commence à vieillir, j’ai moins le temps et non, je n’ai trouvé qu’un excuse. Bon,
Ermanno : on va passer sur la partie excuse. On va essayer de trouver un message un petit peu plus…
Ermanno : Si tu pouvais, tu sais, être dans un monde un peu parallèle et puis rencontrer la petite Anne-Emmanuel encore danseuse, le petit rat de l’opéra et que elle sache très bien qu’elle est et qu’elle va être sa vie, tu vois. Et vous vous rencontrez, vous vous confrontez. Qu’est-ce que tu crois que la petite Anne-Emmanuel dirait à la grande Anne-Emmanuel ?
Ermanno : Ah, c’est déstabilisant comme question.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : C’est dur. Peut-être de faire ça plus rapidement dans ma vie pro parce que je suis assez contente de finalement de mes rêves de petite fille ou d’adolescente. Je suis en train de les rejoindre mais du coup, ce n’est pas un regret du tout mais de me dire à la petite Anne-Emmanuel ou à la petite fille pourquoi tu n’as pas fait ça avant ? Pourquoi est-ce que ça ne vient que maintenant ? Pourquoi tu n’as pas fait ça tout de suite ?
Ermanno : Et toi, tu lui répondrais quoi du coup ? Il y a l’expérience
Anne-Emmanuelle Nettersheim : qui est nécessaire. Et toi,
Ermanno : tu lui répondrais quoi du coup ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Que justement, l’expérience et je pense que ce cheminement de là où j’en suis aujourd’hui, ça vient aussi des 15 dernières années de ma vie, par exemple. Donc, c’est normal, c’est nécessaire. Des fois, il faut du temps pour mûrir quelque chose, pour gagner en maturité. Mais du coup, il y a 10 petites années que j’aurais pu gagner.
Ermanno : Bon, écoute, on est toujours plus intelligents en regardant dans le rétroviseur que…
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Oui, je ne sais pas.
Ermanno : Anne-Emmanuel, c’était cool. J’ai vraiment adoré. On a fait finalement 45 minutes alors que je pensais qu’on ne ferait qu’une petite demi-heure. Où est-ce qu’on peut rentrer en contact avec toi ? Alors, pas uniquement pour suivre TwoSixOne, mais toi, personnellement, où est-ce qu’on peut te suivre ? Où est-ce qu’on peut suivre tes stories ? D’ailleurs, en parlant de story, il faut absolument que je place un truc tout à l’heure. Où est-ce qu’on suit ton actualité et donc, par défaut, celle aussi de TwoSixOne ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : LinkedIn. Je suis assez présente sur LinkedIn. On peut me contacter pour me raconter. Et moi, j’adore avoir plein de petits messages de personnes qui me racontent pourquoi elles courent, leur expérience, etc. Donc, il ne faut pas hésiter à m’envoyer des petits messages.
Ermanno : Bon, ben voilà. On mettra tout ça dans les notes de l’épisode. Allez raconter à Anne-Emmanuelle pourquoi est-ce que vous courez ? Qu’est-ce que vous pourriez améliorer que vous soyez un homme ou une femme ? Mais surtout, pour les femmes. Donc, avec votre œil, soit d’hommes pour aider les femmes, soit de femmes pour aider les femmes.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Mais les hommes, ils ont leur part parce que je me rappelle être allée, par exemple, faire une petite aparté au Vieux Campeur pour aller regarder un petit peu les sacs pour femmes, etc. Et je te promets, c’est un homme qui m’a dit non mais ici, il n’y a rien que vous alliez là-bas, que vous alliez chez Salomon. C’est un homme qui m’a dit ça et je lui ai dit ben ouais, vous avez raison. Il me fait mais ma femme a le même problème. Donc, en fait, c’est ça, vous êtes là avec nous. Il faut juste que vous soyez un peu plus encore avec nous. Ben écoute,
Ermanno : on le note et puis tu ne pourras pas dire que moi, je n’ai pas fait mon rôle. Moi, j’ai fait mon petit colibri.
Ermanno : Je parlais de story tout à l’heure. Alors, je ne sais pas encore trop quand est-ce que je publierai cet épisode et si ce sera encore d’actualité mais dernièrement dans ta story et c’est toi qui me l’as rappelé quand on s’est rencontré la semaine dernière, tu as fait un appel aux ambassadrices pour 2-6-1. Je te laisse en parler peut-être si tu veux.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : C’est gentil. Écoute, merci. Ben oui, ben voilà. Nous, on a envie de diffuser 2-6-1 un petit peu partout en France et puis pour l’instant les pays proches et qui parlent français. Ça va aller vite, la Suisse, la Belgique,
Ermanno : le Luxembourg.
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Voilà, exactement. Effectivement, j’aurais pu le citer et en fait, on ouvre vraiment 2-6-1 à des ambassadrices mais les ambassadrices au-delà d’aller sur Insta et de partager leur run, c’est vraiment des femmes avec lesquelles on va co-construire nos produits. Comme je disais, on est en train de travailler sur le cuissard. Eh bien, quels seront exactement leurs ressentis ? On va leur faire tester etc. C’est vraiment des femmes avec lesquelles on va construire aussi notre marque et ce n’est pas juste quelque chose de descendant, c’est vraiment du partage et bien sûr, il y aura de la communication sur les réseaux de nous partager leur expérience mais il y a aussi la construction des futurs produits, des futurs besoins de nous partager leur expérience. Donc voilà, c’est ouvert à toute petite ronde, grande coureuse, petite coureuse. Enfin voilà, comme vous voulez, tout le monde est bienvenu et je ne sais pas effectivement si le premier programme sera encore d’actualité mais n’hésitez pas à nous envoyer un message et ça, c’est sur le site.
Ermanno : Et traileuse, amatrice de course de route ou toute ?
Anne-Emmanuelle Nettersheim : Toute parce que je pense que quand tu cours un marathon, des fois, tu as quand même aussi besoin d’un petit staccato pour ton petit radito.
Ermanno : Donc tout. Ça marche. Écoute, merci beaucoup Anne-Emmanuelle. Je précise que cet épisode n’était pas sponsorisé. C’était juste que je trouvais le projet super intéressant, ce que vous faites pour le sport et pour les femmes et je voulais donner la parole à une entrepreneuse dans le sport. Merci beaucoup. À bientôt. Ciao. À bientôt.
Ermanno : C’est de te poser la première question de ce podcast, c’est-à-dire, dis-nous tout, qui est Anne-Emmanuelle Nettersheim ?
Ermanno : Derrière chaque médaille, chaque record, chaque entreprise, il y a une histoire et j’espère que vous avez apprécié cette Anne-Emmanuelle Nettersheim que vous venez d’entendre. Venez nous raconter tout ça sur les réseaux sociaux du podcast. Tous les liens sont dans les notes de l’épisode et surtout, surtout, surtout, n’oubliez pas de visiter vestiaires.org pour en savoir encore plus sur tous nos invités et nous aider à les soutenir que ce soit financièrement dans leur double projet sportif ou en termes de communication pour faire connaître leurs projets entrepreneuriaux. Certains souhaitent représenter leur pays dans les plus grandes compétitions internationales, d’autres souhaitent développer leur entreprise. C’est grâce à vous que tous ces invités trouveront toutes les ressources pour travailler dur et atteindre leurs objectifs. Si c’est la première fois que vous écoutez le podcast, je vais vous parler d’un terme tout nouveau, de la philanthropie sportive. Est-ce que ça vous parle ? Eh bien, c’est notre mission sur le podcast Dans les Vestiaires. On vous fait découvrir les athlètes, les entrepreneurs qui se battent chaque jour pour la gloire de leur nation. Mais ils et elles ont besoin de vous. Chaque soutien compte. On est 100% transparent. Pour les athlètes, un euro donné égale un euro reversé. Certains ont pu financer leur année olympique, mais ce n’est pas le cas de tous les invités. Alors, visitez notre site et partagez tous les épisodes pour faire découvrir au maximum ce podcast. Allez, rejoignez le combat et partons ensemble pour cette belle aventure sportive unique. Sportez-vous bien, entraînez-vous bien, prenez soin de vous et on se retrouve dans un nouvel épisode du podcast Dans les Vestiaires. Salut les sportifs !