🎙️ 🌟 EPISODE SPECIAL PODCASTHON 🌟 🎙️
Je viens de prendre une claque 🤯 Aujourd’hui, c’était loin d’être un enregistrement ordinaire, et je dois te parler d’une révélation : l’association AdaptaTeam !
Alors, prêt à embarquer dans une aventure où le sport dépasse toutes les limites ? 🚀
Adaptateam, c’est cette incroyable association qui redéfinit l’inclusion à travers le sport, en rassemblant personnes valides et personnes en situation de handicap. Le tout ? Avec une énergie folle et une solidarité à toute épreuve ! 💪
Ce qu’ils font, c’est pas du tout-du-tout ordinaire ! Ils transforment le cross-training en une expérience hors du commun, permettant à chacun, peu importe son handicap, de se dépasser et d’exploser ses limites physiques et mentales.
Leurs séances ? Une véritable explosion d’énergie positive, d’entraide, où chacun trouve sa place, « Warriors » ou « Be cool », dans un esprit d’équipe qui te remplit le cœur ! 💖
On en a parlé avec Gilles GAUTHIER, son co-fondateur et moi, ça m’a touché. Voir des gens de tous horizons se retrouver, s’entraider, et surtout, repousser ensemble les frontières du possible… C’est juste magique ! ✨
Si tu veux vivre cette expérience extraordinaire et découvrir ce monde où le sport devient un vecteur d’inclusion sans pareil, fonce écouter l’épisode de podcast spécialement dédié à AdaptaTeam. 🎧
Et toi, que penses-tu de transformer le sport en un moyen d’inclusion aussi puissant ? Déjà conquis ? 👀
Plonge dans l’aventure, et n’oublie pas, le véritable exploit, c’est de faire ensemble ! 🌍
#AdaptaTeam #InclusionSportive #DépassementDeSoi #Solidarité #CrossTrainingPourTous #GillesGauthier #SapeurPompier #CoachSportif #CrossTraining #Inclusion #Handicap #Résilience #DépassementDeSoi #Altruisme #Altruwe #Podcasthon
Dans cet épisode, vous pourrez découvrir (chapitres de l’épisode) :
- 00:00:11 – Introduction et Célébration de la Semaine du Podcasthon
- 00:02:39 – Rencontre avec Gilles Gauthier: Sapeur Pompier et Coach Sportif
- 00:04:55 – Altruisme et Engagement: Le Lien entre le Métier et le Podcasthon
- 00:07:13 – Parcours Sportif de Gilles: De l’Enfance à Coach Polyvalent
- 00:12:42 – L’Importance de la Musculation dans la Polyvalence Sportive
- 00:15:06 – La Préparation Physique au Service de la Performance et de la Récupération
- 00:18:07 – Introduction au Cross-Training et à l’Entraînement Fonctionnel
- 00:21:06 – Fondation de l’Association AdaptaTeam: Inclusion à travers le Sport
- 00:23:59 – Binômes Handicapés-Valides: Vers une Véritable Inclusion
- 00:31:07 – Comment Rejoindre AdaptaTeam et Soutenir leur Mission
- 00:32:42 – Financement et Soutien
- 00:36:52 – Conclusion et Appel au Soutien pour les Associations et le PODCASTHON
Pour suivre et soutenir notre invité : https://www.linkedin.com/in/gilles-gauthier-b0473a82 / https://www.instagram.com/gauthier.gilles /
Grâce à Autoscript.fr, on vous propose même de revivre l’échange que j’ai pu avoir avec Gilles.
Ermanno : salut tout le monde alors vous le savez peut-être pas mais on est en pleine semaine du podcast on et oui parce que pendant sept jours et bien il ya plus de 350 animatrices et animateurs de podcast podcasteuse podcaster qui se mobilisent pour mettre en valeur le monde associatif est ce que ce monde associatif défend en gros leurs valeurs c’est une mobilisation qui nous tenait vraiment à coeur de mettre en avant et donc aujourd’hui vous entendez non seulement cette intro mais aussi là où trop la conclusion du podcast qui sera un petit peu différent de d’habitude je vous propose de découvrir un invité qui se bat au quotidien pour son job qui est déjà un marqueur de l’altruisme mais aussi pour une association qu’il a cofondé et qui permet de mettre en valeur les personnes valides et non valides en tout cas de les aider à collaborer et puis à se dépenser ensemble allez c’est fini pour cette longue intro qui n’est pas celle de d’habitude je vous propose d’écouter cet épisode et puis surtout venez sur nos réseaux sociaux pour nous soutenir et nous abonner à notre chaîne youtube et à la chaîne youtube et à la chaîne youtube pour nous dire ce que vous en avez pensé ça me ferait super plaisir qu’on aide l’association AdaptaTeam et le podcast on à mettre en valeur cette association et toutes les autres allez bon épisode salut les sportifs c’est Ermanno et je suis très heureux de vous recevoir pour un nouvel épisode du podcast dans les vestiaires aujourd’hui on va parler avec un sportif mais aussi un coach aussi un entraîneur un dispenseur de méthodes d’entraînement en l’occurrence le cross training et oui j’ai bien dit cross training n’allez pas entendre autre chose je suis très heureux de tendre le micro à l’écran j’aime bien préciser parce que quand on a un nom qui est comme un prénom comme ça on fait pas d’amalgame on sait que ton prénom c’est bien gilles n’est ce pas c’est ça tout à fait on a été mis en relation par anne emmanuel nettersheim on en parlait juste avant en off une super personne en tant que personne en elle-même en tant que valeur qu’elle défend en tant que pratiquante de sport en tant qu’entrepreneuse bref ceux qui écouteront notre épisode auront très certainement eu la chance d’entendre celui de anne emmanuel avant ou peut-être un petit peu après ça va dépendre aussi du planning éditorial bref allez foncez écouter regarder anne emmanuel même sur les réseaux allez vous renseigner vous allez voir elle est top donc anne emmanuel nous a mis en relation parce qu’on a eu l’occasion d’échanger elle et moi avant d’enregistrer un épisode et puis elle m’a dit écoute il faut absolument que tu tendes le micro agile parce qu’il est super engagé sur un sujet qui lui tient à coeur et qui me tient aussi à coeur donc on va pouvoir détailler tout ça avec toi mais tout d’abord gilles
Gilles Gauthier : qui es-tu qui est gilles gauthier acquis et gauthier gauthier et j’ai 56 ans voilà je suis principalement sapeur pompier professionnel et coach sportif depuis trois décennies voilà déjà pour présenter un peu le personnage sapeur pompier où ça à paris en banlieue parisienne au
Ermanno : sud au sud de paris donc si vous dire que tu es tu es sapeur pompier de profession dans une dans une caserne dans une brigade qui n’est pas celle des sapeurs pompiers de paris donc tu n’es
Gilles Gauthier : pas militaire non du tout du tout voilà il faut bien faire la différence entre les pompiers de paris qui comprennent certains départements de la couronne parisienne et on va dire des pompiers
Ermanno : départementaux et c’est quoi ce métier d’être sapeur pompier ça consiste en quoi parce que quand on est gamin on rêve tous de devenir pompier parce qu’on voit le camion rouge on voit les les sirènes on entend les sirènes on a tous envie un jour de monter dans un camion pompier ou de monter d’un feu mais en fait être pompier c’est quoi alors je pose la question un peu innocemment mais aussi parce que j’ai eu à ce podcast mathieu mario ancien sapeur pompier de paris spécialisé dans le milieu aquatique qui lui était militaire qui nous a raconté un petit peu son quotidien de pompiers et qui est pas forcément celui auquel on s’imagine quand on est gamin donc pour toi
Gilles Gauthier : gilles c’est quoi être sapeur pompier professionnel depuis trois décennies bon en fait c’est une vie dynamique c’est une vie très dynamique c’est un métier qui demande beaucoup de politique balance, c’est-à-dire que chaque fois que tu es de garde, chaque garde ne se ressemble pas. 85% de notre travail, c’est de secours à personne à domicile. Après, le reste, c’est tout ce qui est incendie, opérations diverses, accidents de la circulation, etc. Mais surtout, c’est qu’on ne s’ennuie pas parce qu’en fait… Et puis, quand je dis vie dynamique, c’est que quand le bip retentit, qui dit que tu dois partir en intervention, tu ne sais pas sur quoi tu vas tomber. En fait, ça te demande une capacité d’adaptation à chaque fois. Et c’est ça qui est intéressant. Et puis, dans le travail, qui est principalement le secours à personne à domicile, moi, j’attache beaucoup d’importance aux relations humaines. Donc, en fait, il y a de l’altruisme, il y a tout un tas de choses
Ermanno : à gérer. Alors, tu parles d’altruisme. D’ailleurs, je ne l’ai pas précisé en introduction de ce podcast, mais aujourd’hui, on enregistre un épisode pour le diffuser pendant le podcaston, qui est justement une initiative mise en place par l’association Altrui. C’est pour ça que ça m’y fait penser. Dont l’objectif est de soutenir des causes. Pendant la semaine du podcaston, on est, à l’heure actuelle, plus de 350 producteurs de podcast qui faisons un épisode spécial pour cette initiative. Donc, je suis très heureux de faire ça avec toi, Gilles, et on va rentrer un petit peu plus dans le détail de l’épisode d’aujourd’hui. Et on va, je pense, très vite comprendre pourquoi je voulais que cet épisode soit l’épisode support du podcaston pour le podcast dans les vestiaires. Donc, excuse-moi, j’ai fait une petite aparté, mais je pense que c’était nécessaire de le dire. Donc, le métier de pompier, pour toi, c’est beaucoup d’altruisme aussi. Et comme tu dis, tu ne sais pas toujours sur quoi tu vas tomber quand le bip retentit. Tu ne sais pas si tu vas aller éteindre un feu, tu ne sais pas si tu vas aller sauver quelqu’un de la noyade, tu ne sais pas si tu vas aller décrocher un chat qui est coincé dans un arbre. Tout ça, tu l’apprends en fait quand tu es dans le camion avec tes frères d’armes, entre guillemets.
Gilles Gauthier : Pour préciser un peu, quand ton bip retentit, tu as ce qu’on appelle une feuille de départ qui te donne l’intitulé de l’intervention. Sauf qu’entre l’intitulé de l’intervention et ce qui se passe sur le terrain, c’est des fois complètement différent. C’est-à-dire qu’au moment où tu arrives, tu réfléchis un peu à tes procédures, mais quand tu arrives sur place, tout peut être différent. Donc, en fait, c’est cette capacité d’adaptation qui est intéressante parce que dans les secondes qui suivent, tu dois pouvoir t’adapter pour réussir ta mission.
Ermanno : Et c’est ça qui est chouette. Après, j’imagine aussi que tu dois t’adapter plus dans certaines situations que d’autres. Si tu vas éteindre un feu, tu ne sais pas toujours sur quoi tu vas tomber. Si tu dois aller décrocher un chat dans un arbre ou même un adolescent, parce que je crois qu’on a tous fait cette connerie là, un jour monter sur un toit et puis être coincé, tu sais à peu près à quoi tu vas t’attendre. Il y a peu de risques d’être obligé d’innover, d’inventer, de créativité pendant l’intervention.
Gilles Gauthier : Ce n’est pas la créativité, mais disons que, comme tu dis, un incendie, au départ, tu as ton
Gilles Gauthier : processus, mais quand tu arrives sur place, tout peut changer. Il faut t’adapter, il faut réagir dans la zone. C’est ça qui est
Ermanno : chouette. Tu me dis aussi que ça fait plusieurs décennies que tu es coach. Est-ce que tu vois certaines similitudes entre le sport et ton activité
Gilles Gauthier : de pompier ? En fait, moi, en tant que coach, j’aime la polyvalence. C’est-à-dire que j’ai toujours été coach pour, si tu veux, dans différents domaines d’application, dans différentes activités. C’est cette relation entre mon rôle de coach et mon rôle de pompier où, en fait, j’essaie d’avoir un panel d’action le plus large possible. C’est ça qui m’intéresse. Bien sûr, il faut des spécialistes, mais dans mon fort intérieur, moi, ce qui vraiment me transcende, c’est d’aller au plus large et de m’adapter.
Ermanno : Là, on enregistre aussi en vidéo. Podcast, par essence même, c’est que de l’audio. Un jour, je me dis que je ferai peut-être quelque chose de ces enregistrements vidéo. Et c’est super parce que dans la 99% des cas, dans la grande majorité, mes invités sont tout beaux, tout propres. Toi, aujourd’hui, tu arbores un joli sweat avec marqué dessus Adapteam. On va revenir dessus. AdaptaTeam, pardon. On va revenir dessus, mais tu parles d’adaptabilité. On comprend bien que c’est dans ton essence,
Gilles Gauthier : c’est dans tes valeurs. Oui, c’est ça. C’est ça. C’est qu’en fait,
Gilles Gauthier : j’aime la vie, j’aime me sentir vivant, mais se sentir vivant, c’est vivre plein d’expériences, qu’elles soient bonnes, qu’elles soient moins bonnes, et s’adapter et grandir avec ça.
Ermanno : Bon, on passera tout à l’heure sur AdaptaTeam et tout ce que tu fais à côté. J’aimerais qu’on revienne un petit peu sur toi et sur ta pratique ou ta rencontre du sport. Est-ce que tu te souviens quand est-ce que tu as commencé à faire du sport et est-ce que c’est quelque chose qui a guidé tout le reste de ta vie ? Parce que quand on est pompier, en général, c’est aussi qu’on est sportif.
Gilles Gauthier : Oui, tout à fait. Mais oui, le sport, je veux dire, des fois, j’ai un fils de 14 ans et quand je lui parle de ça, je lui dis, écoute,
Gilles Gauthier : dès que j’étais en capacité de marcher, pour moi,
Gilles Gauthier : de façon mon essence même, il fallait que je bouge. Et j’ai eu, quand j’étais gamin, je vivais un peu en région lyonnaise, mais dans la campagne, et pour moi, c’est venu tout de suite en moi, je bouge. C’est-à-dire que j’étais chez moi pour manger avec mes parents, mais dès qu’il fallait que j’étais libre, ils me laissaient libre de bouger et j’étais toujours à l’extérieur, à essayer d’explorer, d’explorer des choses, et ça a toujours été tourné vers le physique.
Ermanno : Oui, mais ça, c’était un autre temps. Maintenant, on est un petit peu plus réticents quand même à laisser
Gilles Gauthier : nos enfants sortir, non ? Oui, bien sûr, bien sûr, je comprends tout à fait, la société n’est plus la même. Mais si tu veux, mes parents m’ont donné l’envie de bouger tout de suite. Bon, c’est vrai que j’ai commencé par le football, parce que mon père était un fou de football, mais pareil, même si c’était ma spécialité, j’aimais faire beaucoup de choses en dehors que de cette spécialité.
Ermanno : Donc, tu as commencé par faire un peu de football. Est-ce que tu as été visiter, voire observer d’autres activités
Gilles Gauthier : sportives ? Oui, en fait, j’ai été dans le football jusqu’à un bon niveau, jusqu’à l’âge de 16 ans, et après, en fait, j’ai été saturé. Saturé, et ensuite, je ne suis pas rentré dans un club, j’ai exploré par moi-même. Donc, j’ai fait en fait surtout des activités, on va dire, outdoor, que ce soit la course à pied, le VTT, l’escalade, plein de choses, j’ai commencé à goûter
Ermanno : à tout ça. Ça veut dire quoi, explorer par toi-même ? Ça veut dire que tu y allais, mais tu n’avais pas forcément de coach, tu n’étais pas forcément dans un club, et puis tu essayais d’aller goûter à l’essence même
Gilles Gauthier : de ce sport ? Oui, c’est ça. En fait, moi, je joue beaucoup sur les sensations. Quand je dis explorer, il faut que j’explore pour avoir des sensations. Et actuellement, c’est le discours que je tiens quand je coache quelqu’un, je lui dis quand tu pratiques une activité, il faut que tu crées une émotion. Donc, j’ai exploré des choses. Il y a des choses qui m’ont moins plu, mais il y a des choses qui m’ont donné des émotions fortes, et j’ai dit, il faut que je les conserve et il faut que je continue. Même si je ne les développe pas à l’ultime, mais il faut que je continue à les vivre parce que je sais qu’elles m’apportent des émotions. Et ça, c’est important. Est-ce que c’est ça aussi ? En fait, excuse-moi, je vais t’interrompre, parce que si tu crées une émotion, en fait, tu as envie de recommencer. Parce que si c’est faire pour faire, ça ne va pas loin. Mais à partir du moment où ça crée une émotion chez toi, c’est la boucle de l’apprentissage. Et quand il y a des émotions, tu as envie
Ermanno : de penser. Et autres. Donc, toi, ce sont ces émotions qui t’ont guidé vers l’exploration, vers la pratique de tel ou tel sport. Donc, tu nous as dit football, VTT, autre chose ?
Gilles Gauthier : VTT, escalade, ensuite, j’ai fait un peu de triathlon, ensuite, beaucoup aussi de musculation. Voilà. Et puis, un jour, j’ai découvert une méthode qui s’appelle l’entraînement fonctionnel. Et donc, qu’on a appris, qu’on appelle maintenant le cross-training.
Ermanno : Entraînement fonctionnel. Il va falloir que tu nous en dises un peu plus. Donc, tu as fait de la musculation. Déjà, en termes de musculation, parce que je pense que pour le commun des mortels, quand on parle de muscu, on voit du Schwarzenegger, de la gonflette. Est-ce que c’était ça, ce que tu faisais, ou c’était plutôt de la musculation pour renforcer ta musculature, ou tu cherchais à avoir vraiment des belles tablettes ?
Gilles Gauthier : Non, en fait, mon premier objectif, ce n’était pas le côté plastique. C’était, en fait, je voulais pouvoir répondre physiquement à toute sollicitation sportive. C’est-à-dire être capable de faire un triathlon, être capable de soulever des charges, être capable de faire, je ne sais pas, du VTT longue distance, de pouvoir faire de l’escalade à un bon niveau. En fait, je voulais répondre à tout. Comme j’aime explorer, je me dis, si demain, il y a quelqu’un qui me propose un challenge, je ne serai peut-être pas sur le podium,
Ermanno : mais je vais être capable de le faire. Merci. Merci, Gilles. Merci, merci, merci. Parce que c’est vrai que même les triathlètes, et je suis triathlète depuis 1996, oui, le siècle dernier, merci. Et puis, je produis un podcast qui s’appelle Devenir triathlète. J’ai échangé avec plus de 300 triathlètes ou de personnes qui gravitent autour du triathlon. Et c’est vrai que le côté musculation slash PPG slash renforcement musculaire, ça passe toujours un petit peu à côté, toujours un petit peu à la trappe. Toi, tu dis que tu pratiquais la musculation pour être prêt, pour pouvoir explorer d’autres sports, ou même pour pouvoir t’éclater dans ton sport. Finalement, c’est ça, la muscu. C’est ce renforcement musculaire, c’est cette PPG, c’est préparer son corps de manière générale à être prêt à encaisser une charge, même sur des muscles qu’on n’a pas l’habitude d’utiliser. Je veux dire, quand tu es coureur et que tu fais de la PPG, ça va te permettre d’améliorer ta course, mais ça va te permettre, ça va te permettre aussi de travailler d’autres muscles que tu vas peut-être pouvoir avoir à solliciter si tu veux te basculer vers le trail, par exemple.
Gilles Gauthier : C’est ça, en fait. C’est ce que je reproche un peu dans notre pays, c’est qu’on axe beaucoup sur la technique de la pratique, mais la préparation, je trouve qu’elle est à un moindre niveau. Alors que c’est important. C’est important. Que tu sois spécialiste ou que tu saches faire beaucoup de choses.
Ermanno : Donc toi, cette musculation, cette pratique de la musculation complémentaire à d’autres activités, ou pour être prêt, un petit peu finalement, ça rejoint ton métier de pompier. Je sais que les pompiers professionnels surtout ont aussi beaucoup de temps de récupération après les interventions, mais ils ont aussi beaucoup de temps pour se préparer, pour faire de la musculation, pour faire de la course à pied, pour faire tout ce genre de choses. C’est pas uniquement pour être performant dans une activité sportive, c’est aussi pour être prêt au moment où il faut aller en intervention. Tu l’as dit au début de cet épisode, des fois tu vas sur du feu, des fois tu vas secourir des gens chez eux, des fois tu vas secourir des gens qui sont en situation de noyade. C’est arrivé, et donc la musculation à toi, elle te sert à être prêt ?
Gilles Gauthier : Oui, c’est ça, à être prêt pour l’intervention, et puis surtout, sachant que je suis éducateur sportif chez les sapeurs-pompiers, le message que je donne à mes collègues, c’est la route est longue. La route est longue. Bien sûr, les effectifs baissent, donc notre cadence de mission dans 24 heures augmente de plus en plus. Je dis, le but, c’est quoi ? C’est de réussir sa mission, mais de pouvoir enchaîner la deuxième derrière. C’est ça, c’est ça. Le but, c’est de ne pas avoir de séquelles. Le but, c’est de bien récupérer, et surtout, bon, vu la conjoncture de la société, la retraite est de plus en plus longue. Je dis, les gars, il faut tenir. Comme disent les parachutistes, être et durer. Donc, en fait, c’est souvent, mes collègues me disent, tu fais souvent du sport. Je dis, ouais, pas tous les jours, mais le but, c’est il faut que je me tienne en condition physique le plus longtemps possible pour que je vieillisse bien. Parce que c’est un métier sollicitant. Parce que de tout donner pour être ensuite complètement usé, je ne vois pas l’intérêt.
Ermanno : Et puis, en plus, pour rester sur le thème de la retraite, c’est vrai que dans la conjoncture actuelle, ça se retarde de plus en plus. Mais si, en plus, c’est pour qu’une fois que tu es à la retraite, que tu as fini de travailler et que, entre guillemets, tu profites, mais que tu n’as plus la capacité de profiter parce que tu es éclaté de partout, parce que tu es fatigué, parce que tu tombes malade, eh bien, en fait, ça ne sert pas à grand-chose.
Gilles Gauthier : Et pour te donner une petite image, je m’en rappellerai toujours, j’ai vu une vidéo d’un coach, c’était aux Etats-Unis. Alors, un coach coiffé à la Clint Eastwood, il avait 72 ans, mais costaud. Et il avait une classe d’élèves en face de lui, ils avaient minimum 75 ans. Il leur faisait faire de l’haltérophilie et du soulevé de terre. Et ils avaient tous un t-shirt avec « Floqué dans le dos, reste dans le combat ». J’ai trouvé ça génial.
Ermanno : Pendant que tu pratiquais la muscu, tu as découvert l’entraînement fonctionnel, mais qu’est-ce que c’est que ça ?
Gilles Gauthier : Entraînement fonctionnel, entraînement qui a une fonction. C’est-à-dire qu’en fait, tu vas utiliser une préparation physique en utilisant trois modalités. Des exercices cardio, des exercices au poids du corps, qui s’assimilent à la gymnastique, et des exercices avec des charges additionnelles, l’haltérophilie. Et le but, c’est de mêler ces trois modalités. Donc, en fait, c’est ça qui fait l’intérêt. C’est-à-dire que ce sont des exercices qui vont te permettre d’être aussi bon sportivement que dans ton quotidien.
Ermanno : Mais attends, tu n’as pas oublié le quatrième pilier qui est l’endurance ?
Gilles Gauthier : Oui, mais justement, ça va en faire partie. Parce que dans les exercices cardio, tu vas utiliser l’endurance. Tu vas utiliser différentes qualités physiques. L’endurance, la résistance, la puissance, etc. Mais le but, c’est de mêler ces trois modalités qui vont te permettre de faire ce qu’on va te donner, en fait. Le but, c’est de déstabiliser ton organisme pour que, finalement, il s’habitue à toute sollicitation. Donc, en fait, en mêlant ces trois modalités, tu vas retrouver la qualité dont tu parlais, l’endurance et d’autres qualités.
Ermanno : Et donc ça, tu dis que c’est ce qui a donné lieu, c’est ce qui s’est transformé en cross-training, pour utiliser des termes qui sont plus connus. Donc, en gros, ça veut dire quoi, l’entraînement fonctionnel slash le cross-training ? On est dans une salle de muscu et puis on suit un programme un petit peu comme tout le monde ou en individuel, on est à plusieurs, il y a de la musique. Enfin, comment ça marche, en fait ? C’est quoi le concept du cross-training ?
Gilles Gauthier : Alors, déjà, le cross-training, en fait, cette préparation physique, elle est adaptable sur mesure, quel que soit ton âge, quel que soit ta condition physique et voir, puisque mon association est pour les personnes en situation de handicap, quelles que soient tes pathologies. ‘est ça l’avantage. Dès 4 ans, tu peux commencer le cross-training. Tu vas l’adapter, d’accord ? En fonction des capacités, de l’âge de la personne. Et donc, quand tu arrives dans une salle de cross-training, c’est pas du tout une salle de musculation, tu vas avoir des machines. En fait, la machine, c’est toi. C’est-à-dire que tu vas utiliser, il y a des dalles amortissantes pour faire tout ce qui est activité gymnique, une sorte de cage métallique où tu vas faire des mouvements aussi de gym. Et puis après, tu as toutes les charges additionnelles. Des disques, des barres, etc. Et en fait, on va utiliser tout ça et on va mélanger ces 3 modalités dans la séance.
Ermanno : Ok. Et donc là, justement, on commence à arriver aussi sur le sujet du support, du soutien au podcaston. Tu l’as dit, ton association, elle est là aussi pour permettre aux personnes avec un handicap de pouvoir pratiquer cette activité. Tu peux nous expliquer d’où ça vient, quoi. Quelle a été ton idée à créer cette association et à recevoir des personnes en situation
Gilles Gauthier : de handicap ? Alors, l’histoire, elle est tout simplement, j’avais une salle de cross-training. Et un jour, il y a un homme qui venait du fauteuil roulant qui m’a dit, écoute, je suis dans une salle de musculation, rien n’est adapté pour moi. Qu’est-ce que tu peux me proposer Et là, je l’ai vu en fauteuil, j’ai vu ma salle, j’avais pas de poulies hautes, comme on dit, en musculation. J’ai pris un rameur, j’ai pris un drapeau, j’ai dit, tiens, tu vois. Et puis après, je l’ai fait tirer des sacs lestés alors qu’il était sur son fauteuil. J’ai imaginé des exercices, il a adoré. Et puis, il a beaucoup transpiré. Et puis, il est venu s’entraîner dans ma salle, je m’occupais de lui. Après, j’ai fermé ma salle, on est resté en contact. Et un jour, il m’appelle, je lui dis, je sais pourquoi tu m’appelles. Tu veux qu’on crée une fondation une association de cross-training pour personnes en situation de handicap. Je lui dis, banco, on y va. Je lui dis, mais, la condition, c’est qu’elle ne soit pas ouverte qu’aux personnes en situation de handicap. On va pousser l’inclusion à l’extrême, on va aussi le proposer aux valides, et on va les faire s’entraîner ensemble. En binôme, un handi et un valide.
Ermanno : Et c’était quoi ton idée derrière ça ? Parce que tu dis, on va pousser l’inclusion à l’extrême. Parce que pour toi, une salle uniquement réservée aux personnes en situation de handicap, ce n’est pas inclusif ?
Gilles Gauthier : Non, parce que je le vois, j’ai regardé pas mal de vidéos aux Etats-Unis, ils le font depuis des années, et ils ont une autre vision des personnes en situation de handicap. Ils leur font faire des compétitions où il y a des centaines, des milliers de personnes valides qui viennent les applaudir. Et nous, en France, on met trop les gens dans des cases. On les regarde…
Ermanno : Dans des boîtes, pour reprendre l’idée du cross-training. On les met dans des boîtes ou dans des cages.
Gilles Gauthier : Voilà, c’est ça. Et donc, j’ai dit, ben non, moi, l’inclusion, parce qu’on parle beaucoup d’inclusion en ce moment, mais on fait se rencontrer les deux mondes. Les valides qui vont voir les gens en situation de handicap. Je dis, ben non, nous, on va les faire travailler ensemble, dans ce domaine-là. Et pour te dire, dans mes séances, quand ils sont en binôme, soit ils travaillent en relais, soit ils travaillent en synchro, soit je mets une contrainte physique au valide pour réduire les contraintes mécaniques de l’handi. Donc, en fait, le binôme est indissociable. Voilà, c’est ça qui est important. Ils ne sont pas là à se dire, ah, ben tiens, je viens voir ton monde, je vais tenir ton fauteuil. Je dis, non, non, non, il ne va pas tenir son fauteuil. Je vais trouver un exercice pour qu’il soit en contrainte physique pour aider son coéquipier handi.
Ermanno : Donc là, tu parles des personnes en situation de handicap, ça veut dire que tu n’as que des gens en fauteuil ou tu as des gens qui sont en fauteuil, tu as des gens à qui il manque un bras, tu as des gens qui ont un bras qui n’est pas valide, tu as des gens qui ont des problèmes de vue, par exemple ?
Gilles Gauthier : Ah ben oui, j’ai multi-pathologies, j’ai paraplégique, avec ou sans abdos, ça dépend de la lésion médulaire, j’ai un tétraplégique incomplet, j’ai des hémiplégiques, j’ai des malvoyants, j’ai vraiment de tout.
Ermanno : Et comment tu gères tout ça, alors ? Comment tu mets tout ça en musique ?
Gilles Gauthier : Ah, ben justement…
Ermanno : Alors ça, je veux dire tout ce petit monde et puis surtout tout le travail qu’il y a à faire à côté parce que tu l’as dit toi-même, la condition c’est que les personnes en situation de handicap s’entraînent avec, en même temps, que des valides, mais donc ça veut dire qu’il faut adapter les exercices des valides aux coéquipiers et puis inversement. Comment est-ce que tu gères tout ça ? Comment est-ce que tu mets tout en musique ? Comment est-ce que tu prépares tout ?
Gilles Gauthier : Ah ben déjà, préparer une séance, c’est un casse-tête chinois. C’est-à-dire, tu vas mettre 12, 12 heures à préparer ta séance, c’est-à-dire que moi, j’ai les gens qui sont inscrits pour la séance du soir et une fois que j’ai ma liste, je connais les pathologies de chacun, j’ai mes valides. Tiens, pour te dire un petit aparté,
Gilles Gauthier : pour ne plus être dans des cases, je ne les appelle plus les handis et les valides parce que sinon, je m’adresse à une pathologie. Donc, les handis, c’est les warriors et les valides, c’est les be cool. Voilà. Donc déjà, on n’est plus dans des cases.
Ermanno : Oui, mine de rien, ils sont quand même dans une case. Je veux dire, du coup, les valides, ils ne s’appellent plus valides, ils s’appellent be cool. Mais bon, ok, je comprends.
Gilles Gauthier : Oui, mais je ne m’adresse pas à une pathologie, je m’adresse à une personne. Voilà. Et donc, ensuite, une fois que j’ai ma liste, je commence à faire, je trouve un format de séance qui change à chaque fois et en fonction des binômes que je vais créer moi-même et qui changent à chaque fois, eh bien, je crée les exercices avec les adaptations, pour les warriors, le bon nom en dit, et puis pour les valides, pour qu’ils se challengent aussi. Et c’est là, c’est là, c’est le challenge. C’est que moi, je vais arriver à la fin de la séance pour que chacun ait vraiment travaillé.
Ermanno : Surtout que, bon, quand on est sportif, en général, on se fixe un objectif et donc l’idée, tout au long de la saison, c’est d’atteindre un certain objectif. L’objectif qui peut être une compétition, mais qui peut être aussi de se sentir mieux, de se sentir plus fort, de se sentir plus beau, de se sentir plus musclé, etc. Toi, comment est-ce que tu organises tout ça aussi ? Parce que, tu l’as dit, tu n’as pas toujours les mêmes participants, tu changes les exercices systématiquement, tu changes un petit peu chaque séance que tu prépares. Donc, comment est-ce que tu suis le fil de la préparation tout au long de l’année ou de la saison ?
Gilles Gauthier : Alors déjà, la première chose que je leur demande quand ils s’inscrivent, je leur dis, c’est la régularité qui vous donnera des résultats. C’est-à-dire qu’ils ne viennent pas quand ils ont une pulsion par pulsion, je leur demande déjà de venir régulièrement aux séances. Je ne leur demande pas de venir de faire 5 séances par semaine, ce qui est inutile. Par contre, s’ils font deux séances qualitatives de façon régulière, on aurait des résultats. Et ensuite, l’avantage de cette préparation physique, donc le cross-training, c’est que pour t’imaginer un peu, on te demande de prendre une charge, on te demande de l’amener le plus loin possible, le plus vite possible. En t’entraînant régulièrement, cette même charge, la prochaine fois, tu vas l’emmener encore plus loin et encore plus vite. Donc, les résultats, ils seront exponentiels. Donc, si tu veux, si une programmation, ce n’est pas comme un spécialiste qui vraiment va faire une programmation chirurgicale, mais en mélangeant les modalités dont je parlais et en s’entraînant régulièrement, les gens auront l’envie et leur corps demandera à charger un peu plus lourd, courir un peu plus vite. Donc, les résultats sont là. Et surtout pour nos handis, en fait, comme j’utilise le moindre potentiel, le moindre potentiel qu’ils ont, en fait, ils vont avoir des résultats. Et surtout, ça va, eux, ça va améliorer leur santé. Je n’ai pas dit que ça va résoudre les problèmes qu’ils ont. J’ai dit que ça va améliorer leur santé et ça va leur permettre d’avoir une meilleure autonomie au quotidien parce qu’ils seront plus mobiles, parce qu’ils pourront porter plus lourd. Et ça, c’est important.
Ermanno : Donc, on comprend bien un petit peu ce qu’il y a derrière pour toi d’apporter tout ça aux membres de ta salle. Toi, qu’est-ce que ça t’apporte ?
Gilles Gauthier : Qu’est-ce que ça m’apporte ? Qu’est-ce que ça m’apporte ? Déjà, je me considère comme très bienveillant, mais exigeant. C’est-à-dire, même si je suis bienveillant, j’en dis, on n’est pas là pour Jérôme Scrabble, donc je ne fais de cadeau à personne. Et surtout, c’est quand j’ai Jérémy, qui est tétraplégique incomplet, donc il a les membres inférieurs et les membres supérieurs, il s’en sert plus ou moins comme il peut. Quand tu vois, quand quand si moi, quelqu’un d’assez grand et fin, il avait pris 4 kg de masse musculaire, je me dis, mais c’est royal. C’est royal parce que pour lui, c’est important. Parce qu’il s’est senti mieux dans son corps et puis physiquement, quand il vient, il a envie de donner un maximum. Quand tu vois que j’ai un gamin qui a 12 ans, qui a un handicap caché, mais quand tu vois dans un poste que sa maman a dit, il a perdu, il a perdu 12 ans, il a perdu du poids, il a gagné en concentration, c’est cadeau. Donc, en fait, chaque progrès, si minime soit-il, pour moi, comme ils m’en font part, je leur demande de me faire des retours, pour moi, le résultat, il est là. L’objectif, il est là.
Ermanno : Donc, toi, ton objectif, c’est de réussir à les accompagner, à se faire sentir mieux, que ce soit sur le plan physique, mais aussi mental.
Gilles Gauthier : Oui, c’est ça. C’est ça. Je leur dis, quand on a un coach, ce n’est pas toute sa vie. Moi, mon objectif, c’est surtout, leur dire, leur faire sentir
Gilles Gauthier : les choses, physiquement, mentalement, pour qu’ils trouvent eux-mêmes une dynamique de vie. Et ça, c’est important.
Ermanno : Comment ça se passe, justement, si on veut rejoindre ton association, si on veut venir dans ta salle, si on veut qu’on soit un warrior ou un B-cool, participer à tout ça ?
Gilles Gauthier : Tout simplement, en fait, c’est prendre contact avec nous. On est sur Facebook, on a un site Internet, AdaptaTeam, on est sur Insta. Et en fait, il suffit de nous envoyer un message, de nous appeler. Et après, le but du jeu, c’est de venir faire une séance d’essai, voire deux. Il faut que les gens, justement, quand je te parlais de sensation, est-ce que ça me correspond ? Est-ce que je me sens bien ? Est-ce que l’atmosphère me plaît ? Est-ce que les exercices me conviennent ? Et sachant que ça va être adapté, généralement, les gens mordent à l’hameçon et ils continuent.
Ermanno : Et ça se trouve où ?
Gilles Gauthier : À Montlhéry, dans l’Essonne, à 20 kilomètres au sud de Paris. Donc, on a la chance d’avoir une mairie qui nous soutient à fond. On est en plein centre-ville. La mairie, vraiment, c’est un cadeau du ciel. Elle nous a mis à disposition un local de 300 mètres carrés, juste pour nous. Et donc, on a une salle magnifique où on peut, de toute façon, travailler de façon librement.
Ermanno : Et ton business model derrière tout ça ? Parce que, OK, la mairie met à dispo la salle, il faut acheter le matériel, il faut payer le ou les coachs qui sont là, il faut entretenir aussi un petit peu le matériel. J’imagine qu’après une séance, on va à la douche. Donc, il y a toutes ces choses-là qui rentrent en jeu. Donc, le business model de la salle, c’est quoi ?
Gilles Gauthier : Le business model, un peu, c’est comme toute association. On fonctionne à base de subventions
Gilles Gauthier : des structures publiques. On a également les dons privés. On a eu pas mal de subventions de dons de particuliers. Et puis ensuite, on a des partenaires comme le conseil départemental de l’ESOM. On a la CPAM qui a été très généreuse parce qu’elles ont adoré notre concept. Et grâce à toutes ces subventions, on réussit à gérer notre business pour pouvoir acheter du matériel et pouvoir l’entretenir.
Ermanno : Tu parles des dons privés. Ça se passe où, quand, comment s’il y a des auditrices, des auditeurs qui veulent justement faire un don pour l’entretenir ? AdaptaTeam ?
Gilles Gauthier : Il suffit de prendre contact avec nous. Donc, Johan Dex, le président, ou moi-même, si les gens, quand ils vont sur le site Internet, ils ont les différents numéros de téléphone, ils ont l’adresse mail. Il suffit qu’ils nous écrivent et on saura leur répondre et les guider.
Ermanno : Écoute, Gilles, merci beaucoup pour toutes ces infos, pour cette, je ne sais pas, cette banane, cette énergie, ce plaisir que tu as de partager aussi le sport avec les autres. Est-ce qu’il y a d’autres sujets qu’on n’a pas abordés que tu aurais bien voulu voir aujourd’hui ?
Gilles Gauthier : Écoute, non, je crois que j’ai dit l’essentiel. Après, moi, ce que j’ai dit à tous les auditeurs, ayez envie de bouger. Comme on dit, des fois, on le voit dans les pubs, le mouvement, c’est la vie. Et rappelez-vous une chose, dans votre quotidien, c’est 50-50. On n’est pas simplement un disque dur posé sur une enveloppe corporelle. Si on n’a pas de physique, il y a un moment, le physique reprend ses droits et si ça ne va pas, le moral lâchera. Alors, faites les deux, s’il vous plaît. Bougez. Que vous soyez valide, que vous soyez en vie, bougez.
Ermanno : Oui, et puis, il y a une marque qui a très bien compris ça, qui a fait son marketing là-dessus. On ne redonnera pas les initiales, mais vous pouvez les déduire si vous voulez, mais qui cite « anima sane, incorpore sano ». En gros, un esprit sain dans un corps sain, voilà, bougez. Vous avez beau être la personne la plus intelligente du monde, si vous ne bougez pas, au bout d’un moment, vous allez vous ankyloser et le cerveau va s’ankyloser aussi.
Gilles Gauthier : Les gens pensent qu’avec le moral, tout tient, mais quand le corps reprend ses droits et on l’a maltraité, c’est mort.
Ermanno : C’est clair. Donc, on le rappelle, AdaptaTeam.fr pour trouver toutes les infos. J’ai une dernière question pour toi, Gilles, que je pose à tous mes invités. Si tu pouvais te projeter à côté du petit Gilles Gauthier qui navigue entre le foot, le VTT avant de devenir pompier professionnel et que lui sache exactement qui tu es et quelle vie il va avoir, qu’est-ce que tu penses qu’il dirait de toi en te voyant ?
Gilles Gauthier : Ah, c’est une bonne question.
Gilles Gauthier : Tu es cohérent, tu es juste et ce que tu fais, c’est toi-même.
Ermanno : Et qu’est-ce que tu lui répondrais, toi ? Ou quel conseil tu lui donnerais pour sa vie à venir ? Continue.
Gilles Gauthier : Continue dans cette voie. Parce qu’en fait, comme je t’ai dit, que ce soit physiquement pour moi, je crée des émotions et ce que je fais dans mon association avec ces personnes-là, ça crée des émotions folles. Donc, en fait, je me nourris de ça. Donc, c’est génial.
Ermanno : Écoute, je souhaite que toutes nos auditrices et tous nos auditeurs se nourrissent aussi de toutes ces émotions. J’ai eu sur le podcast des Warriors, j’ai eu sur le podcast des B-Cool, j’ai eu sur le podcast des sportives et des sportives de haut niveau. J’espère que tous ceux qui sont déjà passés là nous écoutent et puis auront envie de venir faire un petit tour chez toi. Ça pourrait être sympa, tiens, ça d’ailleurs. Je me disais qu’avec tous les invités, j’aimerais bien organiser une rencontre à la fin de l’année et après les JO quand on sera tous un peu plus tranquilles et détendus. Ce serait peut-être une bonne idée de venir la faire chez toi la rencontre, comme ça, les Warriors, les B-Cool, les Valides, les personnes en situation de handicap, tout le monde se rencontre et puis autour d’un sujet qui nous anime tous quand même, c’est le sport.
Gilles Gauthier : Ah bah oui, ça serait génial. Alors là, ouais, ce serait fantastique. Fantastique et les portes sont grandes ouvertes et franchement, ça pourrait être un très bon moment.
Ermanno : Très bon moment. Je note, je note, je reviendrai vers toi d’ici le mois d’octobre. Merci beaucoup Gilles pour ce bon moment partagé. Je le rappelle, c’était un épisode spécial que j’organisais dans le cadre du Podcaston. Podcaston, si vous ne savez pas ce que c’est, je vous invite à aller faire un tour sur podcaston.fr et puis à aller regarder un petit peu déjà ce que c’est. Si vous êtes podcastrice ou podcaster, à vous engager pour l’année prochaine et si vous êtes juste incité par les épisodes que vous entendez cette semaine, cette dernière semaine du mois de mars, allez faire un tour vous verrez plein d’associations à soutenir et puis si vous voulez soutenir une association, commencez par AdaptaTeam.
Gilles Gauthier : Merci beaucoup. Merci à toi. Merci à toi Armand.
Ermanno : A très bientôt Gilles et puis chères auditrices, chers auditeurs, on se donne rendez-vous pour un nouvel épisode dans quelques jours. Salut les sportifs. Salut.
Ermanno : Et voilà, cet épisode un peu, très beaucoup spécial touche à sa fin. J’espère que vous l’aurez apprécié autant que moi, j’ai adoré l’enregistrer avec Gilles Gauthier. Je vous propose maintenant de le partager à votre entourage, à vos proches, au plus grand nombre il faut qu’on fasse du bruit, il faut que l’on parle de l’association AdaptaTeam et de toutes les autres associations que défend le podcaston. Et d’ailleurs, le meilleur moyen de les retrouver toutes et d’aller écouter les copines et les copains qui participent à cette initiative, c’est d’aller sur podcaston.org ça s’écrit comme podcast avec H-O-N à la fin podcaston.org en gros, c’est le téléthon du podcast. Allez, plus on sera nombreux et plus on fera de bruit et plus on parlera et plus on soutiendra toutes ces belles initiatives. Allez, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode et on reprendra le rythme normal, l’intro et l’outro normal. D’ailleurs, n’hésitez pas à venir nous dire, à venir me dire sur les réseaux sociaux si vous voulez changer un petit peu d’introduction, si vous voulez avoir un petit peu de sang neuf. Je suis à votre écoute. Allez, salut les sportifs.