#055 Maximilien FLEURY – Tennis et études de commerce – s03e17

Saison III
Saison III
#055 Maximilien FLEURY - Tennis et études de commerce - s03e17
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🌟🎾 Rencontre (dans les) Vestiaires de Maximilien Fleury 🎾🌟

Maximilien Fleury, étudiant brillant en Master Finance Internationale à la Rennes School of Business et sportif de haut niveau universitaire en tennis est l’invité de cet épisode. 🏆📚

🚀 Son parcours est un fascinant mélange de défis sportifs et académiques. Maximilien, influencé par un père ex-vice-champion de France de judo, a toujours baigné dans un environnement où le sport rime avec excellence. Choisissant le tennis, il a su se démarquer dès son adolescence par des victoires régionales impressionnantes.

Mais comment gère-t-il cette double vie ? 🤔 Maximilien nous dévoile comment il jongle entre services gagnants et stratégies d’études, abordant même les défis financiers inhérents à la compétition. Un témoignage authentique sur les sacrifices nécessaires pour exceller dans le sport tout en poursuivant des ambitions académiques.

🌈 Et l’avenir ? Avec une maturité et une passion indéniables, Maximilien envisage un avenir où le sport reste une composante clé, tout en s’orientant vers une carrière dans la finance. Une leçon d’équilibre et de détermination !

👉 Le podcast “(dans les) Vestiaires” continue de mettre en lumière des histoires inspirantes d’athlètes déterminés. Rejoignez-nous dans cette aventure où chaque épisode est une fenêtre ouverte sur les coulisses de la vie sportive et les échos des succès de demain. 🎙️💪

#Podcast #Tennis #SportEtudes #Inspiration #Finance #RennesSchoolOfBusiness

Dans cet épisode, vous pourrez découvrir (chapitres de l’épisode) :

1. Introduction et présentation de l’invité, Maximilien Fleury.

2. Retour sur le parcours et les premiers succès de Maximilien dans le tennis.

3. La vie étudiante et sportive : concilier les deux avec le statut de sportif de haut niveau universitaire.

4. Les implications financières du tennis à un haut niveau.

5. Les ambitions futures et le tennis en tant que passion.

Grâce à Autoscript, on vous propose même de revivre l’échange que j’ai pu avoir avec Maximilien !

Ermanno : Salut les sportifs, c’est Ermanno et je suis très heureux de vous recevoir pour ce nouvel épisode du podcast Dans les Vestiaires. Aujourd’hui, on va parler avec un petit jeune, entre guillemets, bah oui, il a plus de la moitié de mon âge, et il fait un sport qu’on n’a pas encore abordé sur le podcast, il joue à la baballe, bon, c’est un petit peu vulgaire la façon dont je le dis, mais voilà, c’est pour mettre un peu dans l’ambiance. Je suis très heureux de recevoir Maximilien Fleury. Salut Maximilien !

Maximilien : Salut Ermanno, merci pour ton invitation, très cool, très heureux d’échanger avec toi aujourd’hui.

Ermanno : Et bah écoute, c’est un plaisir. Est-ce que si pendant le podcast, un petit Max m’échappe, ça te dérange ?

Maximilien : Bien sûr, ouais, ouais, Maximilien c’est un peu long, surtout s’il le répète plusieurs fois, donc il n’y a pas de problème, t’inquiète.

Ermanno : Ça marche. Écoute, ce que je te propose, c’est de te présenter, les invités le font bien mieux que moi, mais juste avant, je voulais revenir rapidement sur ton palmarès. Je sais que tu es issu d’une famille de sportifs, en tout cas d’un papa de sportifs, qui a excellé dans un autre sport que le tennis, mais ça tu nous en diras plus. Toi, à ton niveau, tu commences le tennis à 8-9 ans, tu commences à te rendre compte que tu performes un peu vers 12-13 ans, là tu commences à gagner quelques tournois, à 13 ans tu gagnes même le tournoi adulte de ton club, t’es le numéro 1 de ton club, t’es un peu l’attraction dans la région, et puis c’est là que tu commences à te dire qu’il y a peut-être quelque chose à faire. 15-16 ans, tu commences à gagner encore plus, t’es vice-champion du Morbihan dans ta catégorie d’âge, t’es vice-champion de Bretagne par équipe, et puis… Et puis après, le collège, le lycée, et avant d’arriver aux études supérieures, et de reprendre véritablement sérieusement le tennis, t’as une révélation, en tout cas quelqu’un te dit que tu peux y arriver, et que tu peux te refixer des objectifs,

Maximilien : on va revenir avec toi sur tout ça, mais avant tout, dis-nous tout, qui est Maximilien Fleury ? Eh ben écoute, t’as fait déjà un bon petit résumé, alors qui je suis, bah là actuellement j’ai 22 ans, donc je suis étudiant à Rennes School of Business, donc l’école de commerce de Rennes, actuellement en Master Finance Internationale, et donc, le truc c’est que j’essaye de combiner mes études avec le tennis, j’ai en effet le statut de sportif de haut niveau universitaire, ce qui me permet donc d’aménager mon emploi du temps un petit peu à mes souhaits, pour pouvoir continuer de pratiquer le tennis, malgré le fait que,

Maximilien : le travail personnel au niveau de mes études est de plus en plus important, donc j’ai ce statut depuis que je suis en études supérieures, donc depuis que j’ai 18 ans,

Maximilien : et donc voilà, si tu veux un peu ma présentation, aujourd’hui, aujourd’hui.

Ermanno : Ouais, je sens que t’es un peu timide, t’as un peu du mal à mettre les pieds dans le plat, mais on va rentrer, on va rentrer dedans, je vais te poser des questions, t’inquiète.

Maximilien : Après je peux te balancer, mais ça va faire long.

Ermanno : Écoute, je te disais, il faut se mettre dans l’ambiance, on est à une terrasse, alors on va partir sur des boissons alcoolisées, mais reprends une gorgée de ton café, détends-toi, respire, ça va bien se passer. Petit clin d’œil à mon associé, qui est aussi passé par l’école de commerce de Rennes, alors maintenant ça s’appelle Rennes School of Business, avec un Rennes bien français, mais à l’époque ça s’appelait tout simplement ESC Rennes, donc un petit coucou à Greg, et qui certainement sera très heureux d’écouter un petit peu comment évolue l’école, et comment évoluent les étudiants. Donc toi tu nous as dit, après avoir pratiqué un peu le tennis, tu es devenu sportif de niveau à 18 ans, sportif de niveau universitaire à 18 ans, quand tu as commencé les études supérieures, donc post-bac, mais on va rester un petit peu avant, tu vois, j’aimerais bien revenir avant ces 18 ans-là, tu vois, à partir du moment où tu découvres le sport et puis le tennis, et puis tu commences à performer, la première question finalement c’est un peu, qu’est-ce que ça évoque pour toi ? Le sport, à quand ça remonte tes premiers souvenirs de sport ? Comment est-ce que tu as commencé à pratiquer ? Enfin voilà, j’essaie de te guider un peu avec pas mal de questions, mais il n’y en a qu’une finalement dedans.

Maximilien : Bien sûr, bien sûr, donc comme tu l’avais dit dans l’introduction, moi je suis fils d’un père sportif, très sportif, donc qui a excellé dans le judo notamment, qui a été donc vice-champion de France de judo,

Maximilien : donc finalement, c’est lui qui m’a mis dans le jeu, dans le bain très jeune au sport, donc il a commencé naturellement par le judo,

Maximilien : voilà, mais pour le coup, je n’ai pas vraiment adhéré, et puis bon, à 5 ans, je ne sais pas, je n’avais pas la niac, la testostérone, pour pouvoir me battre avec mes camarades, donc bon, pour le coup, ce n’était pas pour moi. J’ai vite enchaîné par le foot, le foot parce que voilà, on en fait à l’école, c’est le sport populaire, c’est là où il y a tous tes potes, et donc là pour le coup, c’est là où j’ai vraiment appris à aimer un sport, je prenais vraiment du plaisir, même si mon niveau n’était pas excellent, je suis peut-être dans la moyenne, mais en tout cas, je prenais du plaisir, et c’était déjà un bon début,

Maximilien : et donc, comme tu l’as dit également, je commence le tennis vers l’âge de 8-9 ans à peu près, donc cette année-là, je me souviens bien que j’avais regardé Roland Garros, un match de Federer, si ma mémoire est bonne, et donc ce jour-là, j’ai dit, vas-y, j’ai bien envie de tester le tennis, et donc mes parents m’ont inscrit dans le club de ma ville, de ma petite ville d’Elvins, et donc direct j’ai accroché, direct j’ai accroché dès les premiers essais, et donc c’est parti de là, donc j’ai continué à faire du foot à côté, foot et tennis, et puis au fil des années,

Maximilien : j’ai vite compris que finalement, j’étais beaucoup plus doué pour le tennis, et donc ça s’est vraiment fait au fur et à mesure, en fait chaque année, au début, tu vois, quand je me suis inscrit au tennis, je savais que j’étais bon, mais je n’avais pas de prétention particulière, et puis d’année en année, en effet, j’ai compris que j’étais quand même un petit peu au-dessus du lot, et donc jusqu’à l’âge de 12-13 ans, où vraiment je fais un bond dans le classement, puisque en fait c’est lié également à mon pic de croissance que j’ai fait assez tôt, donc en fait quand tu es vachement grand comparé à tes compères pour le même âge, ça t’aide évidemment, et donc je me souviens qu’à 13 ans, je faisais déjà 1m83, et donc c’est ce qui me permettait de… je pense que c’est surtout grâce à ça qui m’a permis de faire un bond dans le classement, et donc comme tu l’as dit, à 13 ans, j’ai été vice-champion du Morbihan dans ma catégorie d’âge, et puis je commençais déjà à jouer avec les adultes en fait, je commençais déjà à gagner des tournois adultes, tu l’as dit aussi, j’étais du coup le mieux classé de mon club, donc toute la tension est en effet un petit peu portée sur toi, ça fait un petit peu bizarre, au début, mais c’est assez… en tout cas moi j’ai plutôt kiffé ces années-là, où j’ai découvert que potentiellement il y avait quelque chose à faire dans le tennis,

Maximilien : et donc voilà, et ensuite au fur et à mesure des années, j’ai continué à beaucoup jouer, j’ai été donc une deuxième fois vice-champion de Morbihan dans ma catégorie d’âge, je m’entraînais de plus en plus, ça prenait de plus en plus de place dans ma vie d’ado, et puis est arrivé le lycée, où j’avais le choix entre faire un lycée général, classique on va dire, avec mes potes,

Maximilien : et faire un lycée en sport et études, et donc j’ai longuement hésité entre les deux options, sachant que le sport et études était un petit peu plus loin de ma maison, de là où j’habitais, ça me faisait quitter tous mes potes de l’époque, et donc malgré le fait qu’il y avait une structure de tennis très importante, et qui m’aurait permis de jouer un maximum, et d’atteindre sûrement mon potentiel maximal au tennis, j’ai décidé de suivre le cursus général normal, donc sans sport et études, donc à Vannes, le lycée à Vannes, pour notamment des raisons familiales, personnelles, j’avais pas vraiment envie de quitter le cocon familial, et j’avais besoin également de garder mes potes, donc voilà, c’est surtout pour ça, est-ce que je regrette aujourd’hui ? Pas forcément, parce que c’est des… ça a été des très belles années dans mon lycée, et alors même si j’ai fait moins de tennis que si j’avais fait sport et études, j’ai vraiment aimé ces années-là,

Maximilien : je continue à faire du tennis également à côté forcément, même si c’était moindre, mais bon, voilà ce qu’il en est pour ma scolarité, donc je continue évidemment à jouer énormément, donc jusqu’au jour où j’ai passé mon bac, donc pareil, en fait au bac, j’ai eu une option sportive de haut niveau, qui m’a permis d’avoir des points en plus, donc ça c’est plutôt pas mal, et ensuite je suis entré dans les études supérieures, et là, donc tu l’as rappelé aussi, donc c’est pas que j’avais abandonné le tennis, mais voilà, ma priorité c’était vraiment les études, et de plus en plus, ben voilà, on laisse son rêve entre guillemets de côté,

Maximilien : et donc en arrivant en études supérieures,

Maximilien : j’ai un entraînement le jeudi après-midi, je me souviens bien, avec Erwan Tortuio, donc qui est l’entraîneur de Adrien Manarino, Adrien Manarino qui est actuellement 23ème mondial, qui est numéro 2, numéro 2 français,

Maximilien : et donc voilà, pour moi c’était vraiment très cool de pouvoir me faire entraîner par quelqu’un qui avait son prestige et sa passion pour le tennis, donc il m’a donné un petit peu plus, enfin, un petit peu plus de niaque par rapport à ça, et puis il m’a dit que j’avais le classement requis pour pouvoir être, avoir le statut de sportif de haut niveau universitaire, donc il m’a expliqué un petit peu en cours, pourquoi ça consistait, et donc il m’a dit que ça pouvait me permettre de continuer de faire des compétitions, de continuer de m’entraîner, tout en gardant les études de côté, et puis faire un petit peu un mix des deux, pouvoir moduler mon emploi du temps selon mes envies, et donc évidemment moi j’ai adoré ce qu’il m’a vendu, et donc depuis, depuis j’ai ce même statut, je reste toujours en contact avec cet entraîneur, et puis voilà quoi, je combine le tennis et les études, même si je te l’ai dit, moi le tennis,

Maximilien : j’en ferai jamais mon métier,

Maximilien : je tiens quand même à garder un certain classement et un certain niveau, mais j’en ferai jamais mon métier, j’en suis conscient, et je l’ai accepté, et c’est très bien comme ça.

Ermanno : Pendant que tu me parlais, tu parlais de ton papa au tout début, et je regardais la liste des sportifs de haut niveau, c’est marrant, il y a pas mal de Fleury, de personnes qui ont le même nom de famille que toi, qui sont non seulement listés sur la liste des sportifs de haut niveau du ministère des sports, mais aussi qui ont comme spécialité le judo, il y en a pas mal, il y en a deux dans le judo, et il y en a beaucoup d’autres dans d’autres sports, donc historiquement Fleury, ça reste une famille de sportifs, non ?

Maximilien : Sûrement, il y a sûrement des branches quelque part, je sais que j’ai aussi un arrière-grand-père qui était irlandais, et qui a joué pour l’équipe nationale irlandaise de rugby, et donc pareil, c’est du côté de mon père, donc c’est un Fleury, et donc oui, en effet, je pense que c’est une bonne lignée de sportifs.

Ermanno : Et du coup, donc toi, le judo, ça t’a pas trop branché, ça t’a pas trop intéressé à ce moment-là, c’était quoi ? C’était le côté sport individuel, sport de combat,

Maximilien : ou c’était pas le sport des potes, et du coup tu étais plutôt attiré par le foot ? Alors ouais, c’est un peu des deux, déjà je pense que c’est, le fait que ce soit un sport de combat, c’est quelque chose qui surtout à l’époque m’intéressait pas du tout, j’étais un enfant qui vraiment était très doux, très timide, etc., donc j’avais aucune envie, je te dis, d’entrer sur le tatami et d’en découdre avec mon adversaire, donc c’était pas fait pour moi, et aussi tu l’as dit, j’avais pas de collègues qui en faisaient à cette époque-là, et à cet âge-là, c’est important aussi, je pense, de retrouver ses copains au sport pour pouvoir accrocher et y aller en ayant,

Maximilien : en aimant ce qu’on fait, tout simplement, et puis prendre du plaisir, c’est important à cet âge-là.

Ermanno : J’avais d’autres questions sur la partie sportive de haut niveau universitaire, déjà tu nous dis que t’as pu demander ce statut au regard de tes résultats après avoir échangé avec l’entraîneur d’Adriane Marainine, ah, ah, ah, Adriane Manarino, moi je peux pas y arriver, bref, finesse, aujourd’hui, ouais, donc après avoir échangé avec l’entraîneur d’Adriane Manarino, ça y est, c’est passé, et du coup, donc toi t’as demandé ce statut, tu nous dis que ça te permet d’aménager un petit peu ton emploi du temps comme tu veux, est-ce que ça veut dire aussi que tu peux faire des études plus longues, parce que souvent les sportifs de haut niveau qui ont un double projet, au lieu de faire deux ou trois ans dans une filière, vont avoir un temps d’études qui vont être un peu plus rallongés, d’une année, une année et demie, voire deux ans, voire le double de la durée, est-ce que c’est ton cas aussi ?

Maximilien : Alors je pense que j’aurais pu, j’aurais pu le faire comme ça, malgré tout, j’ai décidé de suivre le cursus quand même, initial, comme mes collègues, j’avais pas forcément l’envie d’allonger mes études, en tout cas, enfin, moi j’arrive à le, j’arrive à le faire comme ça, j’ai pas non plus l’envie de, enfin tu vois, moi je te dis, le tennis, même si, même si c’est, c’est toute ma vie, j’ai envie de te dire, mais je sais que j’en ferai pas mon métier, donc j’ai, ma priorité, c’est vraiment les études, et voilà, j’ai vraiment pas envie de prendre du retard par rapport à ça, et aujourd’hui, j’arrive à combiner, je te dis, très bien, ma vie d’étudiante avec ma vie sportive, et en tout cas, j’ai pas senti le besoin de, d’avoir plus de temps, voilà, même si je pense que j’aurais pu demander à l’avoir, mais c’est pas quelque chose auquel je prétendais en tout cas.

Ermanno : Et du coup, ça veut dire quoi, être sportif de niveau universitaire et pouvoir aménager un petit peu son agenda ? Il y a des cours où t’assistes pas et après tu les rattrapes, enfin, ça se matérialise comment ? Ouais,

Maximilien : c’est ça, en fait, en fait, j’ai le droit de louper des cours pour des entraînements ou des compétitions, très concrètement, la semaine dernière, j’avais une, j’avais une compétition sur trois jours, et bah mes absences ont été, ont été justifiées auprès de l’école. Après, les cours sont mis sur Internet, voilà, j’ai des copains avec qui je peux demander, je peux demander les cours, donc ça, ça se fait, ça se fait plutôt bien, mais c’est surtout, voilà, au niveau des absences, j’ai pas de, j’ai pas de soucis, j’ai pas à courir à droite à gauche à appeler, c’est quand même un vrai avantage quand t’es sportif, c’est que tu peux, tu peux mettre des compétitions quand tu veux,

Maximilien : scolaires, et donc ça, depuis le, depuis le UT, j’ai ça. Alors attention, j’essaye de pas, de pas trop m’en servir et de pas, de pas faire des excès là-dessus parce que je pense que je pourrais vite, voilà, louper plein de cours par semaine et le justifier comme ça alors que pas forcément, mais, mais voilà, en tout cas, ça, ça me suffit largement pour pouvoir continuer le tennis et, et voilà, c’est, c’est très bien comme ça, j’ai pas besoin de plus,

Ermanno : c’est, et puis au final, c’est toi qui risques d’en pâtir si tu tires un peu sur la corde, si tel ou tel cours t’as pas envie d’y aller et puis, et puis tu mets ça en avant en disant, j’avais un entraînement ou j’avais une compétition mais au final, c’est quand même toi qui dois rattraper les cours derrière donc effectivement, c’est pas forcément un jeu avec lequel on a envie de jouer.

Maximilien : Exactement, après c’est pas eux, c’est pas eux qui vont prendre les cours pour moi, c’est pas eux qui vont faire mes devoirs, c’est pas, donc voilà, forcément, il faut pas, il faut pas exagérer, il faut avoir conscience qu’on a déjà de la chance qu’on puisse participer à des compétitions, donc, donc non, pas de, en tout cas, j’ai conscience qu’il faut pas que je fasse n’importe quoi avec,

Ermanno : avec ces avantages-là. Quel autre avantage ça te confère d’avoir ce statut de sportif de haut niveau universitaire ?

Maximilien : Quels autres avantages, moi je dirais que c’est dans la, dans la vie professionnelle parce que tu vois, je suis doucement en train d’y entrer là, je fais de plus en plus de stages, tu vois, chaque année, j’ai un stage. L’année dernière, j’avais une année de césure où j’ai, où j’ai travaillé et donc bah, c’est quelque chose qui est, qui est pas mal, pas mal valorisé dans le monde du travail également d’être, d’être sportif. Donc voilà, sur, sur un CV, c’est, ça peut faire la différence. En tout cas, il y a des valeurs qui sont, qui sont partagées dans le, dans le sport et dans le monde de l’entreprise,

Maximilien : donc, j’ai beaucoup de collègues tennisman qui sont, qui sont brillants dans les études. C’est souvent le cas d’ailleurs et donc, je pense que, je pense que les deux se combinent très bien et que, que certains recruteurs, bah, le mettent en avant. Donc, bah, c’est la première chose à laquelle je pense quand tu me demandes ça.

Maximilien : Ensuite, le statut, bah, le statut en lui-même, voilà, je vais pas le crier sur tous les toits, c’est, c’est, c’est quelque chose qui doit me servir au quotidien, mais, mais mis à part ma, ma vie professionnelle et, et ma vie sportive, voilà, en dehors de ça, on est, on est comme tout le monde et,

Maximilien : et voilà, je pense qu’il y a, ça, ça s’arrête là très concrètement.

Ermanno : Tu disais aussi tout à l’heure que le tennis, tu t’es fait une raison, tu veux pas forcément en faire ton métier, quel intérêt alors pour toi déjà de rester avec ce statut, de continuer à t’entraîner, de continuer à aller aux compétitions si tu te dis, bon, voilà, ouais, finalement, quand j’aurai fini mes études, dans un an, deux ans, trois ans, je vais rentrer dans une boîte, je serai salarié et puis, je continuerai à jouer au tennis ce dimanche avec papa, maman et les copains. Ouais,

Maximilien : ouais, non, bah, tout d’abord, c’est pour, je pense, mon épanouissement personnel parce que, bah, vu que j’en ai fait toute ma jeunesse, je me vois mal arrêter du jour au lendemain. Je pense que je, si j’arrêtais tout du jour au lendemain, ça me ferait, ça me ferait très mal. Donc, déjà, c’est la première chose, c’est pouvoir, voilà, continuer de jouer, même si, même si j’en ferais pas mon métier, c’est pas, enfin, voilà, je le fais aussi pour le plaisir, donc ça, c’est la première chose. Et puis, bah, sportivement, même si, même si, voilà, même si je rêve plus d’être, d’être tennisman professionnel, j’ai toujours des objectifs sportifs, des objectifs de classement et, voilà, je sais que j’entre dans mes plus belles années, on va dire, au niveau sportif parce que j’ai, j’ai l’âge, le gabarit, tout ça, donc, j’aurais du mal à les laisser, les laisser tomber et, et ne pas les fructifier. Donc, donc, voilà, j’aurais mon, mon épanouissement personnel et puis mes objectifs sportifs qui me permettent de, de, bah, de, de donner un sens à ma vie quelque part parce que c’est, enfin, voilà, en tant que sportif, je pense que tu le, tu le sais aussi, ça nous, c’est ce qui nous guide au quotidien, c’est ce qui nous, ‘est ce qui nous fait lever le matin, enfin, voilà, c’est très important pour nous et, et, voilà, même si on n’a pas forcément l’ambition d’être, d’être, d’être professionnel, euh, ça reste quelque chose de, de super important, donc.

Ermanno : Écoute, je, je valide, effectivement, en tant que sportif, je vois très bien de quoi tu parles et puis, tu disais que tu vivais tes plus belles années, ça veut rien dire, je te l’ai dit, j’ai le double de ton âge, presque, et, et, et pourtant, j’ai vécu ma plus belle année sportive cette année 2023.

Maximilien : Donc, je sais que la, la, la carrière sportive, elle est plus, elle est de moins en moins courte en tout cas, enfin, enfin, moi, je trouve que les athlètes, en ce moment, ils nous prouvent que on peut continuer à exceller même à un âge, un âge avancé, donc, donc, non, t’as raison, je m’en ferai pas à ce niveau-là.

Ermanno : T’es en finance internationale, donc, toi, les, les sous-sous, compter, tout ça, tu connais, c’est, c’est, et, et c’est justement l’essence même de ce podcast, c’est de donner la parole aux sportives et aux sportives de haut niveau pour comprendre justement comment est-ce qu’ils vivent d’eux et par leur carrière, alors, toi, par leur passion, toi, on l’aura compris, t’ambitionnes pas justement d’en faire ta carrière, en revanche, tu, tu restes, tu souhaites rester dans le game, comme on dit, et puis, bah, malgré tout, pour aller t’entraîner, pour aller sur les compétitions, pour tous les à côté, parce que quand on parle de sport, on pense pas forcément à toutes les disciplines qu’il y a autour, il y a effectivement d’autres sports, il y a l’alimentation, il y a la récupération, il y a le sommeil, etc., et tout ça, ça passe aussi, bah, par des moyens financiers, à l’heure actuelle, comment est-ce que tu fais pour assumer

Maximilien : cette charge financière ?

Ermanno : Alors,

Maximilien : euh, on dit souvent que le tennis, c’est un, c’est un sport de, de riche, et à mon, à mon niveau, qui n’est pas… Non, non,

Ermanno : ce qu’on dit, c’est que c’est un sport qui est pratiqué par les riches,

Maximilien : j’entends, euh, à mon niveau, en tout cas, euh, où j’ai pas forcément, enfin, j’ai quelques revenus à droite à gauche, mais, euh, grâce au tennis, mais j’ai surtout beaucoup de dépenses, euh, ça, ça se fait quand même ressentir, en fait, euh, le tennis, donc, c’est un sport individuel, tu le sais bien, mais contrairement, du coup, au sport, au sport collectif, au football, au rugby, au handball, tout ce que tu veux, euh,

Maximilien : tout l’achat de matériel, etc., ils sont à ta charge, euh, et donc, bah, ça peut vite, euh, ça peut vite revenir très cher, euh, donc, moi, ce qui me coûte cher, déjà, c’est les, les déplacements, euh, même si, voilà, je, je, je bouge pas de pays, je reste, j’essaye de faire un maximum de tournois, euh, proche de chez moi, euh, c’est, c’est quand même un coup qui est, qui,

Maximilien : il y a, les raquettes de tennis, euh, plusieurs raquettes à avoir, mais y a surtout, euh, le cordage, qui coûte très cher, puisqu’en fait, euh, euh, un, un certain niveau, je dirais, le niveau seconde série, euh, tu casses ton cordage, euh, très, très fréquemment, c’est à force de mettre, voilà, de l’effet, euh, moi en fait, si tu veux un ordre d’idée, je casse mon cordage tous les 4-5 heures de jeu un pro enfin un Rafa il doit les casser tous les 1 ou 2 heures et à l’inverse un joueur du dimanche il va casser son cordage une fois par an même pas donc si tu veux ça me revient très cher et donc additionner si tu additionnes toutes ces dépenses en effet ça fait quelque chose de conséquent et comment je fais pour m’en sortir fait le tennis ça représente quasiment la grande majorité de mes dépenses au quotidien je sors beaucoup moins que mes collègues ça tu peux t’en douter j’essaye de faire attention à droite à gauche, j’ai mes parents évidemment qui m’aident financièrement encore

Maximilien : et voilà on se serre la ceinture j’ai envie de te dire il m’arrive de gagner un petit peu de sous avec le tennis mais c’est des 100 euros, 200 euros, 300 euros à droite à gauche ce qui est déjà pas mal mais qui sont vite

Maximilien : réinvestis dans la pratique du tennis donc

Maximilien : on fait comme on peut on maximise tout à l’extérieur on met tout sur le tennis et puis on remercie les parents aussi qui nous aident forcément

Ermanno : t’as une idée de combien ça te coûte ? une saison de tennis ? une saison normale, régulière parce que j’imagine que ça dépend aussi des tournois que tu fais des compétitions, de ton classement mais si tu lis sur ces dernières années une saison ça représente combien à peu près ?

Maximilien : je te fais une estimation comme ça je dirais que ça me coûte facile de 3000 euros quand t’es étudiant ça fait vite mal ça fait 6 mois de loyer c’est ça c’est conséquent

Ermanno : et ça ce budget de 3000 euros c’est juste les cordages, quelques déplacements et encore tu te déplaces globalement autour de chez toi autour de ton école autour de Rennes j’imagine que tu vas pas te faire des tournois à Marseille

Maximilien : ça m’est déjà arrivé mais on limite forcément on limite beaucoup financièrement après ça devient trop compliqué mais si je pouvais si j’avais justement cet argent là évidemment que ça me permettrait de faire des tournois plus loin des tournois plus intéressants

Maximilien : mais voilà après ça je vais pas dire que c’est un frein non plus parce que ça va j’arrive à m’en sortir quand même je pense que c’est un budget que beaucoup n’arriveraient pas à mettre dans le tennis ou dans le sport en général donc voilà je vais pas me plaindre pas me plaindre non plus

Ermanno : ok est-ce que tu connais ton classement ATP justement on a parlé un petit peu des grands on parle de ceux qui sont à la tête du tennis mondial qui souvent eux vivent relativement bien quand même mais encore faut-il rester un peu plus ou moins dans le top 10 si je ne m’abuse toi t’en es où ? dans le classement ATP ?

Maximilien : je ne fais pas de tournoi professionnel ce qui fait que je n’ai pas de points ATP donc pas de points ATP sachant qu’il y a environ 2000 joueurs qui ont des points ATP dans le monde donc 2000 joueurs professionnels à titre de comparaison tu vois dans d’autres sports il y a bien plus de 2000 joueurs professionnels et parmi ces 2000 joueurs professionnels ça c’est aussi intéressant je pense t’en as que 200 qui gagnent qui gagnent bien leur vie 200 qui gagnent bien leur vie ensuite donc le top 200 ensuite quand t’es 300, 400 bah t’es ric rac et derrière ils perdent tous de l’argent donc ça demande énormément d’investissement de s’engager sur le circuit ATP que ce soit financier ou personnel là pour le coup les saisons elles sont à 10 000, 20 000 euros voire même carrément plus je dis ça carrément plus avec les déplacements donc voilà avoir des points ATP ça signifie des gros déplacements avoir un entraîneur personnel etc donc non pour le coup c’est pas c’est pas mon ambition

Ermanno : toi t’as déjà concouru sur des sur des tournois ATP sans avoir ce statut de professionnel

Maximilien : j’ai fait des qualifications de tournois futurs et après bah en fait plus t’as de points plus t’es invité en fait quand t’as pas de points tu dois faire des qualifications tu dois faire des tournois de pré-qualifications

Maximilien : donc c’est directement plus compliqué et puis de toute façon j’ai pas enfin voilà avec mes études à côté j’ai ni le temps, ni l’ambition ni le niveau très concrètement voilà mais en fait mon classement me permet quand même de de jouer des gars qui ont des vrais niveaux en fait si tu veux un ordre d’idée j’ai à peu près le le classement qui me permet de faire sparring partner de de joueurs dans des gros tournois ça serait ça c’est ce qui peut je pense surtout m’intéresser plus faire sparring que joueur parce que bah joueur ça ça demande énormément d’efforts et de et d’investissement comme je le disais mais à mon classement tu vois tu peux taper moi j’ai des gars comme mon classement et qu’on tapait avec Hugo Gaston avec Adrien Manarino avec Gaël Monfils pour les échauffer avant les matchs euh… voilà c’est c’est la seule manière où je peux avoir un pied un petit peu entre guillemets sur les circuits professionnels

Ermanno : et quand t’es sparring partner justement c’est rémunéré ou t’es juste rémunéré de la gloire que ça te procure d’aller taper des balles

Maximilien : avec les meilleurs ? t’es rémunéré de la gloire c’est déjà un honneur pour nous de pouvoir taper euh… non si c’était rémunéré ça serait ouf hein mais déjà comme je te disais beaucoup se serrent la ceinture au niveau de la 300, 400ème place mondiale euh… voilà c’est déjà un honneur si on arrive à à taper avec eux

Ermanno : c’est clair après tu vois ça se fait dans d’autres sports on pense souvent aux lièvres en athlétisme et notamment sur les courses sur piste bah il y a des gens qui sont il y a des coureurs, des coureuses qui sont simplement appelés soit par la fédération soit par les clubs pour venir courir devant et donner pace donner l’allure aux favoris et à ce titre là ils sont rémunérés c’est pas vraiment le cas ils sont indemnisés on leur dit je te paye ton billet de train je te file un billet de 100 balles tout ça c’est encadré c’est pas du paiement au chapeau mais ça pourrait être le cas aussi avec les sparring partner dans le tennis

Maximilien : c’est le même principe du coup de ce que tu me disais le lièvre c’est pareil c’est pour mettre les athlètes en condition et donc pour ça ça demande un minimum de niveau forcément mais ouais non pas encore pas encore rémunéré dans le tennis en tout cas

Ermanno : tu te vois comment à la fin de tes études allez on va dire dans 5 ans t’as déjà fini tes études t’as intégré une entreprise est-ce que tu te vois encore continuer à jouer au tennis et peut-être même est-ce que t’imagines que ce serait possible une fois que tu commences à bosser tu joues encore un petit peu plus au tennis puis tu te rends compte que tu débloques un truc ton niveau augmente tu t’améliores est-ce que tu crois que tu pourrais passer sur le circuit ATP

Maximilien : ça serait ouf et ça serait ça serait en quelque sorte improbable parce que comme je te le disais mais voilà j’ai un peu enfin je continue d’en faire énormément mais la priorité est quand même laissée aux études dans 5 ans bah déjà je me vois dans un bon poste déjà au niveau professionnel ça serait la priorité forcément et en effet si je peux continuer de jouer à côté j’ai toujours des objectifs en tête de classement pas forcément des objectifs professionnels mais si tu veux on va dire semi-professionnel si tu préfères parce que sur les tournois régionaux les tournois départementaux il y a toujours des toujours des billets à se faire des petits billets tu vois à droite à gauche je sais qu’il y a des joueurs qui sont un petit peu mieux classés que moi qui sont on va dire semi-professionnels et qui arrivent à quand même à se pas se rémunérer mais à avoir un bon complément de revenu à côté tu vois en gagnant des 200 euros par semaine sur des tournois par ci par là et en effet ça ça j’y pense si jamais je continue le tennis d’en faire énormément pourquoi pas partir sur un principe comme ça pourquoi pas tenter des qualifs de futurs de tournois donc professionnels que ce soit en simple ou en double puisqu’en double il y a forcément moins de monde donc c’est un peu plus abordable puisque je te l’ai dit aussi mais le tennis c’est un sport c’est ultra concurrentiel dans le sens où t’as énormément de pratiquants c’est le deuxième sport le plus pratiqué en France et dans le monde ça doit être quasiment pareil tu vois et tu n’as que très peu d’élus comme je t’ai dit 200 personnes dans le monde gagnent leur vie grâce à ça et donc je sais pas si on se rend compte de la difficulté que c’est pour faire partie de ces 200 si on compare avec on compare avec le foot ou le rugby il y aura beaucoup plus d’élus de foot et rugby et si on compare avec des sports d’autres sports individuels ils seront forcément moins concurrentiels que le tennis donc c’est pour ça que c’est extrêmement difficile et j’ai pas envie de me voilà j’ai pas envie de passer à côté de quelque chose professionnellement parlant en me focalisant sur le tennis mais ça fera toujours partie de ma vie en tout cas et j’ai toujours des objectifs à court terme

Ermanno : ça c’est clair bon après effectivement le tennis il y a beaucoup moins d’élus que dans le foot que dans le basket que dans d’autres sports mais c’est aussi lié au fait que le tennis finalement hormis quand on joue en double ça reste un sport individuel donc on ne constitue pas une équipe de tennis là où on va constituer une équipe de foot on va avoir 11 mecs, une équipe de rugby on va avoir 15 mecs, 15 filles etc etc

Ermanno : tu devais rencontrer le petit Maximilien à 8 ans quand il découvre le tennis non pas la question ce serait pas de savoir ce que toi tu lui dirais mais qu’est-ce que tu crois que lui il te dirait, qu’est-ce qu’il penserait de toi qu’est-ce qu’il aimerait te dire

Maximilien : je pense que je pense qu’il serait fier d’un côté fier parce que il y a eu quand même pas mal de travail, pas mal de sacrifices et donc lui en effet il avait plein de rêves comme beaucoup d’enfants qui se donnent à fond dans leur sport

Maximilien : donc il serait fier et je pense que d’un côté il me dirait mais t’arrête pas là et continue continue, fonce donne encore tout ce que tu as t’as 22 ans, t’es encore jeune et le sport c’est en toi donc donne-toi à fond là-dessus et sois sûr que t’es tout donné dans ton sport avant de le mettre de côté super, ben écoute

Ermanno : Maximilien, merci beaucoup pour cet échange pour cette transparence si on veut rester en contact avec toi si on veut te croiser en dehors des bancs de l’ESC Rennes enfin de Rennes School of Business

Maximilien : ça se passe par où ? sur Linkedin très facilement joignable Maximilien Fleury, sur tous les réseaux sociaux en général alors pour parler avec moi en termes professionnels ou sur le tennis ouais je dirais c’est Linkedin après voilà j’ai mail etc mais enfin moi il y a pas mal de monde qui comme toi viennent me parler sur Linkedin et ça se passe assez bien les échanges sont rapides etc donc ouais sur Linkedin, Maximilien Fleury sans souci

Ermanno : et puis j’en témoigne, tu réponds de toute façon je mettrai les liens dans les notes de l’épisode Maximilien, on te souhaite une bonne continuation éclate toi bien encore cette année scolaire cette saison sportive et puis j’espère qu’on aura l’occasion un jour alors je te proposerai pas d’aller taper des balles parce que comme tu le vois j’ai des lunettes et moi j’ai un problème pour les balles mais c’est pas grave, faire un petit peu de sport

Maximilien : avec grand plaisir merci beaucoup Ermanno pour ton invitation et pour l’échange c’était très sympathique super, à plus

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